De quoi a peur le président très démocratiquement élu ? Scènes inhabituelles dans N’djaména : ces derniers temps, 24h ou 48h avant le déplacement du sultan à l’extérieur du Tchad, des militaires armés jusqu’aux dents, sont déployés massivement dans les quartiers avoisinant l’aéroport : Guirangoussou, quartier aéroport, Goudji, etc., déploiement suivi des survols d’hélicos à basse altitude. Jusqu’au
Dossier dirigé par Acheikh Ibn-Oumar Derrière l’image de « patron » qu’il donne à l’extérieur, Idriss Déby Itno, plus de 25 ans à la tête de l’État, ne contient plus le mécontentement des Tchadiens que par le déploiement d’un appareil sécuritaire et répressif massif. La cassure est définitive entre un pouvoir prébendier fragilisé et la
Dossier dirigé par Acheikh Ibn-Oumar Histoire Parti politique d’où sont issus tous les régimes depuis 1979 et la quasi-majorité des mouvements armés, le Frolinat a eu 50 ans le 22 juin. Pourtant, évoquer sa sinueuse évolution reste tabou au Tchad. Pourtant, comprendre comment et pourquoi il a marqué à ce point l’histoire du pays est
Dossier dirigé par Acheikh Ibn-Oumar Imbroglio La saga judiciaire, puis la condamnation à la prison à perpétuité à Dakar, fin mai dernier, de l’ex-président à Dakar, pour crimes contre l’humanité, ne doit pas faire oublier les maux étroitement imbriqués qui gangrènent le Tchad depuis l’indépendance : guérilla et guerre civile, interventions étrangères et conflits entre
L’arrestation des militaires au Tchad après le scrutin présidentiel du 10 avril 2016 défraye la chronique à N’Djamena. Notre correspondant André Kodmadjingar est sur place. Arrêté et séquestré à la présidence pendant 3 mois et demi, le responsable de la coordination de transmission de la défense délégué à la présidence de la république vient d’être
Un homme se repose devant une affiche de campagne du président tchadien Idriss Déby Itno, à N’djamena, le 12 avril 2016, deux jours après le premier tour de l’élection présidentielle. Alors que le dossier des militaires disparus au Tchad a été classé sans suite par le procureur de la République le 25 août dernier, Amnesty
Aïcha, son fils Idriss Déby et, en arrière-plan, son mari Oumar Moussa et deux de leurs sept enfants. Il est parfois difficile de rouvrir les plaies pour comprendre. Celle d’Aïcha Al-Hadji n’a pas encore complètement cicatrisé. C’est peut-être la raison pour laquelle elle en parle sans douleur, avec une certaine légèreté même. Comme si elle
Aïcha a trouvé la paix et le silence dans le quartier le plus bruyant de la ville. A Dembé, où se tient le grand marché de N’Djamena, capitale du Tchad, les commerçantes agitent leurs poissons boucanés ou leurs mangues rousses. Elle est calmement assise dans sa tanière de tentures. De flamboyants tissus décorent du sol
Le Parti pour les Liberté et le Développement (PLD) prend à témoin, l’opinion nationale et internationale, de la violation des droits fondamentaux par la justice. Hier, c’était le non-lieu rendu dans le dossier sur la disparition forcée du Camarade Ibni Oumar Mahamat Saleh par la justice tchadienne. Pour lire le communiqué dans son intégralité, cliquez
Des silhouettes tremblantes se détachent sur un horizon irradié. Du sable blanc, la chaleur s’élève déformant les contours du paysage. Une tache brune. Serait-ce un arbre ? Non. Une autre tache, cinabre, la suit. Puis une turquoise. Bientôt rejointes par des centaines de points colorés et mouvants. Un camp se forme. « Par humanité, je me devais