En raison du nombre très élevé des victimes des récents combats entre forces gouvernementales et rebelles dans l’est, une deuxième équipe médicale a dû être envoyée de Genève pour venir prêter main-forte à l’équipe chirurgicale du Comité international de la Croix-Rouge (CIRC) déjà présente au Tchad.
Le procès des six Français de L'Arche de Zoé incarcérés au Tchad pour avoir tenté d'évacuer vers la France une centaine d'enfants présentés comme des orphelins du Darfour a repris lundi à N'Djamena avec le témoignage de parents qui ont déclaré avoir été trompés. L'audience devait s'achever avec les réquisitions du ministère public.
Des parents des 103 enfants que L'Arche de Zoé voulait emmener du Tchad vers la France ont accusé lundi, devant la Cour criminelle de N'Djamena, les membres français de l'association jugés pour "tentative d'enlèvement" d'avoir "volé" leurs petits.
L’Arche de Zoë est une affaire grave. Je ne saurais que trop encourager à lire, entre les lignes, les comptes-rendus du procès qui se tient actuellement devant la Cour criminelle de N'Djamena.
Nadia Merimi, l'une des six membres de l'association française l'Arche de Noé jugés par la Cour Criminelle de N'Djamena, a eu un malaise lundi au cours de l'audience et a été évacuée vers la base militaire française de la capitale tchadienne.
Le procès de N'Djamena a mis en lumière les limites de la méthode d'Éric Breteau. Lundi, l'infirmière Nadia Merimi a eu un malaise lors de l'audience.
Alors que la troisième journée du procès de L'Arche de Zoé a débuté lundi 24 décembre, Me Gilbert Collard, l'un des avocats des membres de l'ONG, a dénoncé l'apparente volonté des magistrats tchadiens d'accélérer le procès qui s'est ouvert vendredi.
Les familles tchadiennes ont demandé lundi, devant la Cour criminelle de N'Djamena qui juge les six Français de L'Arche de Zoé pour "tentative d'enlèvement", 200 millions de francs CFA (304.000 euros) de dommages et intérêts pour chacun des 103 enfants "volés" selon elles par l'association.
Le procès de l'Arche de Zoé reprend ce lundi, au Tchad. Six Français, trois Tchadiens et un Soudanais comparaissent devant la Cour criminelle de Ndjamena pour avoir tenté de faire sortir illégalement du pays 103 enfants originaires du Tchad et du Darfour.