A Lisbonne, Deby a promis fermement à Sarkozy la libération de six français de l’Arche de Zoé détenus à N’Djamena. Il réitérera certainement les mêmes propos durant son séjour médical de cinq jours à Paris. Des enfants, des parents d’enfants et des prisonniers tchadiens, on en parle de moins en moins. Même nombreux, ceux là n’ont pas la...
Eric Breteau, le président de L'Arche de Zoé, l'association qui a tenté d'emmener du Tchad en France 103 enfants, estime que l'instruction le renvoyant en cour criminelle est "truquée et mensongère", dans une lettre dont l'AFP a eu copie jeudi à Libreville.
L'éventuel déploiement d'une force européenne au Tchad et en Centrafrique sera un véritable tour de force logistique, indique une étude réalisée pour le compte du MIT (Massachusetts Insitute of Technology). Rédigée par Bjoern H. Seibert, ce rapport intitulé "African Adventure ?" est très critique sur cette opération, qui peine d'ailleurs à voir le jour.
Le procès devant la Cour criminelle de N'Djamena des six Français membres de l'association l'Arche de Zoé, trois Tchadiens et un Soudanais, pour avoir tenté de transporter 103 enfants du Tchad en France, débutera le 21 décembre, a appris jeudi l'AFP de source judiciaire.
Dans le campement de cantonnement des ex-rebelles de la Concorde nationale tchadienne (CNT), installé aux environs d'Abougoudam (à 25 km au sud d'Abéché, principale ville de l'est du Tchad), les ennemis d'hier fraternisent aujourd'hui.
Deby cherche un Antonov 124 pour transporter les 300 Toyota commandés chez un concessionnaire à Dubaï. La Libye ne serait pas très enthousiaste pour lui prêter l'oiseau rare.
Au Comité militaire, de l'Union européenne présidé par le général Bentegeat, la prudence est aujourd'hui de mise. Les collègues allemands, grecs, suédois et autres de cet ancien patron des armées françaises veulent retarder l'envoi au Tchad de 3700 soldats, dont 1 700 dépêchés par Paris.
Les violents affrontements qui ont éclaté récemment dans l'est du pays entre les forces armées tchadiennes et des groupes d'opposition armés ont fait de nombreux morts et blessés, en majorité parmi les combattants
Salle d’hospitalisation n° 115, de l’hôpital de référence de Yaoundé. Il est 19 heures, hier. A l’intérieur, une demi douzaine de jeunes gens sont couchés sur des lits individuels. Chacun se tord de douleur en voyant couler les gouttes de sa perfusion. A l’extérieur, une autre demi-douzaine, téléphone à l’oreille converse avec les parents.