Dans son réquisitoire, pour cette dernière journée d'audience, l'avocat gérénal demande 7 à 11 ans de travaux forcés pour les six Français, les circonstances atténuantes pour deux des trois Tchadiens et l'acquittement pour les autres.
Me Gilbert Collard s'est montré plutôt positivement surpris mercredi par les réquisitions du procureur général de la Cour criminelle de N'Djamena, qui a demandé sept à onze ans de prison à l'encontre de six Français de L'Arche de Zoé.
Le double feuillet dactylographié est affiché entre deux avis administratifs sur un mur de ciment crème, en face de la salle d'audience où se poursuit depuis le 21 décembre le procès de L'Arche de Zoé.
Le procès des membres de L'Arche de Zoé touche à sa fin, le verdict étant attendu pour mercredi 26 décembre.
Le procès des six Français, trois Tchadiens et un Soudanais, comparaissant devant la Cour criminelle de N'Djamena dans l'affaire de L'Arche de Zoé, a repris mercredi avec les réquisitions du procureur général, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le procès de N'Djamena doit s'achever ce soir. Les six Français pourraient être tranférés en France.
Un déballage de mensonges, de contre-vérités et d’accusations diverses parfois puériles, le tout sur fond de pression venant tant du côté des Tchadiens que de celui de la France.
Le procès des membres de L'Arche de Zoé doit se terminer ce mercredi au Tchad. L'audience était interrompue pour Noël.
Stéphanie Rivoal. Après une carrière dans la finance, elle a rebondi dans une ONG et choisi le Darfour comme créneau.
A la veille de la fin de leur procès, les six Français de L'Arche de Zoé campent sur leurs positions et n'ont pas exprimé de regrets pour la tentative d'exfiltration du Tchad vers la France de 103 enfants, que leur parents accusent l'association française d'avoir "volés".