Un soldat français de l'Eufor, la force européenne chargée de sécuriser l'est du Tchad et de la Centrafrique, est porté disparu après un incident frontalier meurtrier en territoire soudanais, condamné mardi par le Soudan.
La France accordera "l'asile politique" à l'opposant tchadien Ngarlejy Yorongar, a déclaré le Premier ministre français François Fillon mardi sur Europe 1.
Un soldat français de la force européenne chargée de sécuriser l'est du Tchad et de la Centrafrique manquait à l'appel, lundi soir 3 mars, après un incident survenu au Soudan où son véhicule a pénétré par erreur, ont annoncé les états-majors de l'Eufor Tchad-RCA et des armées à Paris.
Informé par l’ambassade de France, le Président français était au courant de la liquidation de quelques opposants tchadiens. Les intérêts mafieux entre Deby et certains hommes politiques français valent mieux que la vie de « 400 morts et disparus » tchadiens.
Pour la première fois depuis son arrestation, il y a un mois à Ndjamena, Ngarlejy Yorongar a accepté de dire quelques mots à RFI. On sait depuis dimanche soir, que l'opposant tchadien est en lieu sûr à Yaoundé, au Cameroun. Aucune précision, en revanche, sur l'endroit exact où il se trouve. Il a tout de même accepté de répondre...
L'opposant tchadien Ngarlejy Yorongar, arrivé dimanche à Yaoundé après avoir été porté disparu pendant près d'un mois, a déclaré lundi à l'AFP que sa santé n'était "pas bonne" mais qu'il était "encore en vie pour témoigner" de sa détention au Tchad.
Le Parti pour les Libertés et le Développement (PLD) se réjouit de la libération du Président LOL MAHAMAT CHOUA et de l’apparition du Député NGARLEJI YORONGAR, tous deux kidnappés par la Garde Présidentielle, le soir du 03 février 2008, dans les mêmes conditions que le Secrétaire...
Dans deux communiqués successifs, les 15 et 27 février 2008, le gouvernement prétend que des Chefs de parti politique sont « complices des mercenaires », sont « prisonniers de guerre » et que ceux qui ont dû s’exiler « ne seront pas inquiétés s’ils n’ont rien à se reprocher ».
Selon la radio nationale de Ndjamena, les autorités tchadiennes ont crée, lundi, une commission d’enquête internationale, composée de représentants de la France, de l’Union européenne (UE), de l’Union africaine (UA) et de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), chargée d’investiguer sur les récentes attaques des rebelles contre la capitale du pays, ainsi que le sort des opposants tchadiens arrêtés...
Les avocats des trois opposants tchadiens arrêtés le 3 février à la fin d'une attaque rebelle ratée à N'Djamena, dont un est toujours porté disparu, ont annoncé lundi qu'ils "récusaient" la commission d'enquête créée par les autorités, mettant en cause sa "neutralité".