Amnesty International s'inquiète face à une "résolution imminente du Conseil de sécurité de l'ONU" de retirer de l'est du Tchad les troupes de la mission de paix des Nations unies déployée dans ce pays, la Minurcat, qui mettrait en danger des milliers de réfugiés.
Après 13 ans d’invisibilité sur écran géant, l’Afrique semble avoir brisé le signe indien au cours de la 63eme édition du festival de Cannes qui s’est déroulée du 10 mai 2010 au 23 courant. Un homme. Mahamat-Saleh Haroun. Un pays. Le Tchad. Un continent. L’Afrique a été doublement honorée.
Le cinéaste Mahamat-Saleh Haroun, qui a remporté le prix du Jury du 63e Festival de Cannes dimanche avec "Un homme qui crie n'est pas un ours qui danse", signe des fictions graves et bouleversantes, avec lesquelles il souhaite "ramener l'Afrique dans l'Humanité".
Idriss Deby Itno est un personnage cynique, pour qui le respect, la confiance, la tolérance, l’amitié et le bon sens n’ont aucune valeur. Mégalomane, rancunier, traitre qu’il est, a toujours fait des surprises épouvantables et méprisables à ses amis, ses parents et ses collaborateurs de tout bord.
Tel est le Tchad. Il y a la guerre. Il y a les divisons, viscérales, insurmontables. Il y a des hommes, barbares, sans foi ni loi. Il y a des veuves, des orphelins, se multipliant sans cesse comme autant d'étoiles au firmament de l'affliction.
Deby, fort de sa puissance extraterrestre, peut se permettre n’importe quoi, y compris expulser le patron du MJE en lui confisquant son passeport tchadien. Il pensait l’opération facile, comme toujours rien ne lui résiste. Mais c’est sans compter sur la solidarité familiale.
Depuis qu’il a été expulsé manu militari de N’djaména par Deby, le Chef du MJE a élu domicile à Doha, au Qatar jusqu’au jour où son mouvement annonce publiquement la rupture du dialogue avec le régime soudanais. Alors les autorités qataries lui font savoir que sa raison de séjour n’existe plus, il doit plier bagage. Ce qu’il fit, en...
Le Tchad a refusé l'entrée sur son territoire au chef du plus puissant groupe rebelle du Darfour, mercredi, l'empêchant de rejoindre son mouvement dans la région soudanaise ravagée par des années de guerre.
Le chef d'un important mouvement rebelle du Darfour a été expulsé mercredi par les autorités tchadiennes vers la Libye d'où il était arrivé dans la nuit de mardi à mercredi, a affirmé à l'AFP le ministre de l'Intérieur tchadien Ahmat Mahamat Bachir.
Arrivé mardi 18 mai à Ndjamena pour rejoindre sa villa, le chef des rebelles darfouriens, Khalil Ibrahim a été empêché ce mercredi 19 mai 2010 de quitter l'aéroport. Depuis le début de l'après-midi, il est resté bloqué dans l'avion. Les autorités tchadiennes ont confirmé que le chef du Mouvement pour la justice et l’égalité (MJE), le plus important mouvement...