Crise économique, crise sociale, crise de confiance… Le Tchad vit des heures difficiles sur fond de grèves des fonctionnaires, de salaires et d’arriérés de salaires non payés, de grogne estudiantine. Mardi, une partie de l’opposition et la société civile, en signe de protestation, ont organisé une journée Ville morte. N’Djamena subit de plein fouet la baisse
Onze opposants dont deux chefs de partis membres du Front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement jugés mercredi ont été conduits à la Maison d’arrêt de N’Djamena, capitale du Tchad. Ces opposants ont été interpellés après une réunion de concertation qu’ils tenaient au siège d’un parti d’opposition. Ils voulaient plutôt organiser une manifestation
La demande d’agrément du fils de Deby comme ambassadeur aux EAU, est une preuve palpable que Deby et son ministre des AE ont privatisé le département qui est devenu un foutoir des neveux, cousins, beaux, etc., tout sauf des diplomates et par conséquent, excluant carrément les membres de toutes les autres communautés. Les rares diplomates
Tous ceux qui ont rapproché Deby pour lui dire de la gravité de la situation socio économique, ont entendu le même refrain : « tant que nous avons l’armée et qu’on continue à la payer, pas d’inquiétude.» Mais la paie concerne seulement une petite unité au sein de la garde présidentielle, et les casernes se vident ;
Le Gal Haroun Moussa Tirgo, actuel gouverneur de Dar Sila n’a pas apprécié l’arrestation de son fils, ex DG du BNF et il n’a pas tardé à le faire savoir à qui de droit. Dans une longue lettre adressée à Deby, il détaille point par point toutes les malversations effectuées par tous les autres anciens
Selon des sources concordantes de l’entourage de Deby, ce dernier pense sérieusement de mettre fin au folklore relatif aux arrestations, dont il est le seul décideur. Selon les mêmes sources, Deby aurait compris que les tchadiens s’en moquent éperdument de ces gesticulations sans lendemain et puis chaque personne ciblée ou déjà arrêtée est plus proche
Deby continue l’arrestation des petits fretins sur la base des fiches des RG qui colportent généralement les ragots des quartiers ; aucun autre service de l’État, ni personne, ne sont impliqués. Chaque matin Deby convoque l’inspection d’État et lui remet la liste des personnes à arrêter tout en lui demandant de se faire accompagner par la
Deby a donné des fermes instructions aux forces de l’ordre pour mettre aux arrêts les leaders du FONAC. Une première tentative soft a échoué; mais les instructions demeurent encore valables
Interdictions de manifester, arrestations massives extra judiciaires, emprisonnement pour délits d’expression des leaders d’opposition et des activistes, le peuple tchadien est bâillonné par le régime du parti Etat MPS, la résistance devient légitime et légale
Plusieurs opposants ont été interpellés jeudi à N’Djamena où le régime du président tchadien d’Idriss Déby Itno a interdit un meeting de l’opposition et désamorcé sa motion de censure à l’Assemblée, sur fond de profonde crise sociale. « Il y aurait une trentaine de personnes arrêtées et internées au centre de coordination de la police judiciaire »,