Complicité tous azimuts !

En sus de la communauté internationale, les institutions internationales deviennent de plus en plus complices de la gabegie, de la mal gouvernance du régime de Nédjamena. On se rappelle de la façon cavalière dont le FMI, sous la pression de la France, avait déclaré que le Tchad a atteint le point d’achèvement pour lui débloquer un appui financier alors que tous les paramètres socio-économiques et financiers étaient et le sont toujours au rouge ; c’était un secret de polichinelle.

Aujourd’hui encore, c’est la BDEAC dont le président qui n’est autre que le propre neveu du locataire du palais rose, vient de commettre une forfaiture en débloquant les mois derniers 53 milliards de CFA sous couvert de l’avance sur le financement des infrastructures et des bâtiments administratifs non achevés; or cet argent, une tranche des 300 milliards de CFA prévus, a été tout simplement dilapidé. On ne trouve en effet nulle trace dans aucun document comptable officiel.

Par ailleurs l’agence ADTIC (Agence de Développement de Technologie de l’information et de la Communication) qui était gérée par l’un des meilleurs cadres du clan et qui bénéficiait d’un appui financier pour le développement du secteur TIC, vient de subir un chamboulement au sommet. C’est est un des rares projets qui possède des liquidités. Son directeur a eu la maladresse de déclarer que le compte de son projet est crédité de 4 milliards ; aussitôt on débarquer son titulaire pour le remplacer par un neveu du Sultan, qui avait mis en faillite la Sotel en son temps. Et les bailleurs de l’ADTIC regardent ailleurs.

Beremadji Félix
N’djaména – Tchad