CPDC: Communiqué de presse N° 07/CPDC/08

La CPDC a eu deux rencontres avec la suite du Président de la République Française, au siège de la mission de l’Union européenne, sans la mouvance présidentielle et le Comité de Suivi et d’Appui de l’Accord du 13 août 2007.

Lors de la rencontre avec M. Kouchner, Ministre français des affaires étrangères et européennes, le Président Abdou Diouf Secrétaire Général de l’OIF et M. Louis Michel Commissaire européen au Développement et à l’Aide humanitaire, la CPDC a fait part de ses préoccupations de la situation grave dans laquelle les Tchadiens et le Tchad se trouvent du fait de la dérive dictatoriale du pouvoir.

Elle a rappelé le combat patriotique qu’elle ne cesse de mener pour le renforcement de la démocratie et la construction d’un véritable Etat de droit. Elle a indiqué, dans une Adresse, qu’en tant que co-partenaire de l’Accord du 13 août 2007, elle demande la libération sans délai et sans condition des Chefs de partis politiques kidnappés par la Garde présidentielle, que les personnes menacées contraintes à l’exil ou à la clandestinité puissent regagner leurs domiciles en toute sécurité et que l’état d’urgence soit levée.

Ces conditions réunies, la CPDC est disposée à contribuer à la sortie de crise, dans le cadre d’un forum de dialogue inter – tchadien regroupant les partis politiques, les mouvements armés, l’opposition en exil, la société civile, sous les auspices de l’ONU, de l’Union Africaine, l’Union européenne et de l’OIF.

Au cours de la rencontre du 28 février avec le Ministre Kouchner, cette approche a été confirmée.

La CPDC exprime ses remerciements à ces hautes personnalités qui sont venues témoigner de leurs préoccupations devant cette situation chaotique et pour la grande attention qu’elles ont accordée aux propos de ses représentants.

Elle attend du gouvernement tchadien que les personnalités enlevées soient libérées, la sécurité des personnes et des biens soit assurée, les libertés publiques rétablies, le cessez-le-feu soit proclamé pour que ce forum de dialogue inter – tchadien, dont la nécessité est aujourd’hui admise par la communauté internationale, se tienne dans les meilleurs délais en dehors du Tchad.

Fait à N’Djamena, le 29 février 2008
Le Porte parole Adjoint,
HAMIT MAHAMAT DAHALOB


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