Tchad: Les victimes des inondations face aux bandits, choléra et hippopotames – Irin
Un grand nombre de familles récemment déplacées par les inondations qui ont frappé la capitale tchadienne N’djamena doivent faire face quotidiennement aux bandits locaux, aux bêtes sauvages, au manque de toilettes et aux vents nocturnes qui font s’écrouler leurs tentes de fortune.
Le gouvernement du Tchad a annoncé fin octobre qu’il allait reloger des milliers de personnes touchées par les inondations quand le fleuve Chari a débordé, mais ce genre d’opération va demander du temps. En attendant, les familles dont les maisons se sont écroulées survivent comme elles le peuvent : de nouvelles difficultés venues s’ajouter à ce qui était déjà des conditions de vie très pénibles dans le quartier de Walia.
«Ici, nous sommes exposés à trop de dangers », a dit Obed Langkal, assis avec d’autres occupants des tentes et des abris improvisés qui s’étendent sur un bout de terrain situé entre une route principale et le fleuve. « Nous ne pouvons pas du tout nous reposer confortablement ».
Les bandits du quartier, connus localement sous le nom de “colombiens