Tchad : Le ralliement du Général Adoum Togoï et Maïna Touka contribue aussi à la longévité du pouvoir dictatorial du Président Déby.

Abdelmanane Khatab Le Jeudi 27 décembre 2007, le Président Idriss Deby Itno accorda une audience aux deux rescapés du groupe de Libreville en l’occurrence le Général Adoum Togoï et Maïna Touka.

Ces derniers affirmaient à la presse sans vergogne et avec une malhonnêteté intellectuelle déconcertante que nombre des personnalités politiques de l’opposition en exile étaient disposés à rentrer au bercail.

Nos investigations nous permettent de dénoncer ce mensonge grossier. En effet, les deux compagnons de fortune n’avaient nullement organisé une quelconque réunion avec les opposants tchadiens vivant en France et moins encore avec ceux d’Europe. De quelle légitimité jouissent-ils pour s’octroyer ce mandat au nom de ceux qui continuent de lutter avec détermination et conviction contre la tyrannie du Président Deby ?

Le groupe de Libreville sous la direction du Président Goukouni Weddeye et auquel appartenaient le Général Adoum Togoï et Maïna Touka n’a signé aucun accord de ralliement au Président Deby. Nous avons appris avec stupéfaction que la délégation du groupe de Libreville qui s’était rendue à N’Djaména, accompagnée des autorités gabonaises dans le cadre de la préparation d’une éventuelle Conférence inclusive de paix était de retour à Libreville. Alors comment expliquer la défection à la hussarde des deux Membres du groupe de Libreville?

Le ralliement et la capitulation de ce duo infernal, caractérisé par ses multiples accords et ruptures avec le même régime de N’Djaména, n’engagent que leurs personnalités. Cette versatilité avérée et congénitale de ces derniers et notamment celle du Général Adoum Togoï qui rallie pour la troisième fois le régime après avoir torpillé le MDJT, n’inspire que méfiance et colère chez les Mouvements Politico-militaires. A cet effet, les Forces de résistance nationale les ont interdits par ailleurs de se rendre sur le terrain. Les Résistants tchadiens refusent tout contact avec les déserteurs du groupe de Libreville qui seraient par au service du régime.

Les luttes contre les dictateurs sont longues et coriaces mais finissent toujours par la victoire des Résistants. Nous demandons à tous les patriotes de s’armer de patience et de poursuivre la lutte. Les traîtres et autres capitulards rejoindront le camp adverse à mi-parcours ou se rallieront dès que se pointe à l’horizon la victoire des Forces de résistance nationale.


Abdelmanane Khatab
abdelmanan@voila.fr


Commentaires sur facebook