Affaire Tigo : le début de déchéance d’une histoire mal gérée

Comme nous l’avons bien avant prédit, le compte à rebours systématique de licenciement de personnel de la toute puissante société de téléphonie mobile Tigo vient de commencer avec le remerciement d’un agent sans reproche occasionnant de ce fait un précèdent fâcheux et qui sera difficile à maîtriser si on n’intervient pas tôt pour remédier.

En effet, Mr x, s’est vu son contrat s’arrêté brusquement bien avant son terme, car l’on l’accuse d’un « détournement » de 5 000 FCFA, qui résulte de la différence entre le montant forfaitaire alloué pour son hébergement et le prétendu montant effectivement dépensé selon son employeur et ce, malgré la facture de 20 000 FCFA /jour présenté par l’agent au titre de frais dépensé pour le dit hébergement.

Tigo pouvait ne pas en arriver là. Il suffit tout simplement de vérifier les véracités des informations discriminées. Hélas, la rupture est consommée sans gène afin d’assoupir une obsession haineuse d’un tout puissant et audacieux Directeur qui se permet même d’offenser les institutions de l’état. En tant que Tchadien, ce comportement ne peut être tolérer. Je me demande, quel courage ont-ils mes compatriotes pour avoir écouté et endosser froidement des telles insultes de la part d’un petit expatrié. Ont ils troqués leur honneur et leur dignité national contre leur petit job? Incompréhensibilité. Si j’étais à leur place, ce directeur n’aura plus l’occasion de signer le premier acte de licenciement qui le tient à coeur.

Une rupture honteuse qui frustre l’image de la société. Tigo est elle à cinq mille francs prés ? Ou c’est la nouvelle approche rigoureuse de la gestion ? Même si tel est le cas, c’est une gestion à double vitesses qui entretien les un et condamne les autres. Car il semble qu’il y a pire que ça. La bonne gestion devrait commencer par soit. Pour illucider cela, une prestation pour soit fait elle partie des actes normaux de gestion ? Je ne le pense pas. Mais il semble, que Tigo, à travers ses hauts responsables font de l’auto prestation autrement dit, je créé des besoins sur mesure pour moi et je fournis sur mesure a travers mes entreprises que je crée au besoin. Est ce là, la bonne gestion. Au lieu de se cacher derrière un détournement injustifié afin d’assoupir un règlement de compte pour ne pas dire une vengeance inouïe, songez à l’image de votre société et la concurrence de taille devant elle. Cherchez à améliorer la qualité des vos services pour la clientèle déjà mal au point. Mieux, pensez aux stratégies d’enracinement et fidélisation, force motrice de toute société. Bref, Tigo s’apparente à la défunte Libertis dans sa légèreté et le manque de rationalité et professionnalisme dans les décisions. Et pourtant, et pourtant, Milicom n’est si légère que ça. Milicom est une grande firme internationalement connue qui marche très bien ailleurs.

De ce qui précède on peut envisager deux hypothèses à court et moyen terme s’il y a persistance dans le comportement.

1. Des litiges récurrents car les décisions des grandes envergures sont instinctivement prises sans respect des procédures et des droits de travail. Déjà, l’agent X est en droit d’intenter une action en justice contre Tigo.

C’est début d’une tragédie et c’est dommage, très dommage pour un soit disant « détournement » de 5 000 FCFA sans preuve.

2. Une mort lente conséquence des tous les discrédits que Tigo pourra ramasser ou tous simplement demande de fermeture de la part de l’état pour cause d’abus de position dominante vis-à-vis de ses employés, si Etat y est.

Si non comment comprendre le mutisme de l’état face à cette injure proférée à l’encontre de nos institutions par un expatrié à la recherche de son gain ? Comment comprendre, même si les faits reposent sur des rumeurs vraisemblables, qu’il n’y ait pas eu la moindre interrogation des agents présents lors de ce blasphème, par nos agents chargés de la sécurité de institution de l’état ? La réponse n’est pas si laborieuse que ça.

Alors que les Hight Head de Millicom prennent mesure et acte de comportement agitateur de leur capitaine, en charge de leur bateau Tigo Tchad, car ce capitaine pourrait être relativement distrait.

Comme dit l’adage, « le malheur des un fait le bonheur des autres ». Une chose est dores et déjà sur, si on ne maîtrise pas la situation, les discrédits créeront une situation avantageuses au profit des sociétés concurrentes. La gestion d’une société c’est d’abord et avant tout un comportement juste et équitable.

Chaque chose égale par ailleurs. Wait and see.

M. Oumar
N’Djamena/Tchad


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