La donne de l’opposition politico-militaire tchadienne au Soudan. Faillite d’une gestion auto personnalisée. Acte 2

Si nous avions évoqué dans notre premier épisode la faillite de la gestion auto personnalisée des mouvements politico-militaires, il est important d’évoquer sans tarder les marches de l’avenir.

Et l’avenir pour l’immense majorité de la jeunesse tchadienne qui œuvre pour un changement au Tchad passe par une refonte de la nomenclature composée en leadership, et qui gangrène l’essor d’une marche ambitieuse, d’un idéal commun, et d’une dynamique solide.

Ce qui arrive actuellement à l’élite des mouvements armés est la somme des méfaits étalés sur la place publique, et qui aujourd’hui pénalise plusieurs facteurs. Le mépris des idées et des personnes attachées aux égos moribonds et l’injustice sont la résultante d’une mécréance qui abuse de la disponibilité bénévole. Beaucoup de ceux qui pensaient être califes sans le trône doivent s’en mordre les doigts pour avoir négligé soit peu la mesure fondamentale de ceux qui se sont inscrits de manière sincère dans l’esprit de la lutte, qui fut thésaurisé par des amalgames et des méthodes propres au cercle des Siciliens.

Dès lors, il ne sert à rien de porter l’index sur les Soudanais ou encore s’auto médire en cherchant à noyer la réalité. Faut-il mentir tout le temps à sa base militante, ou faut-il se dédouaner des carences poser par ses propres faits.

Depuis deux ans, les critiques en interne furent faites pour rendre plus hygiénique et transparente la nature de la lutte, l’organigramme des hommes, et l’optique politique. Depuis fort longtemps, les personnes averties se murent protégeant l’infime privilège des magots. L’on est chef sans l’être. On se fait des haies et l’on accuse l’autre de traitrise à la moindre critique. Nos observations en interne n’ont servi qu’à museler le dialogue, aujourd’hui nous y voilà promptes à fuir les blancs des yeux. Chefs… Voilà les dividendes sur le corps des martyrs. Martyrs de vie, martyrs des actes, martyrs des idées.

Jeune éloquente, jeune fibre de joie, jeune essence de ma portée, jeune des marées flamboyantes, jeunesse de mes envies, te voilà pétrifié par l’anecdote du temps. Il y’a cette ombre, ton seul ombre à exister sur le sort du temps.
La somme des conséquences est tellement poignante qu’il faudrait redessiner l’esprit de la lutte.

Nouri, Timan ou autres sont des mortels et appelés à être des martyrs comme plusieurs camarades de lutte qui ont laissé leur vie pour cette cause. Si Nouri, Timan et consorts doivent n’est pas être là parce que les Soudanais veulent les écartés, il y’a d’autres hommes susceptibles de glaner la résistance.

Dans tout mouvement, les idéaux doivent continuer à vivre et se répandre jusqu’à la victoire finale.

L’avenir dans cette dynamique doit continuer à exister. La torche qui a animé plusieurs esprits doit se reprendre jusqu’à démontrer que l’épisode actuel est une erreur, et que les hommes d’ambition aimant leur pays sont là pour faire germer cette semence.

Les semaines qui suivront seront déterminantes, car il faudrait observer avec méthodes les comportements de ceux considérés comme partenaires, mais qui aux dernières heures applique une logique propre au capitalisme primaire. « Mon intérêt, et au diable le reste »

La lutte doit continuer coûte que coûte qu’advient le temps des cerises…

ASSILECK HALATA Mahamat


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