COUP DE GUELLE DU DESPOTE TCHADIEN SUR LA Radio France Internationale (RFI)
La déclaration du Président DEBY en faveur de la candidate Sud-Africaine à la tête de la commission de l’Union Africaine n’obéit à aucune règle. Cela témoigne ni plus, ni moins, du caractère rancunier de cet homme. DEBY n’a jamais pris de la hauteur dans ses propos. Il est toujours en état de belligérance. Un homme belliqueux. Un fauteur des troubles dans la sous région Africaine.
Voici en quelques lignes les vraies raisons de ce coup de Guelle du despote de N’djamena. Rappelez-vous, que le Gabon avait siégé au conseil de sécurité des Nations Unies en qualité de membre non permanant lors de l’adoption de la résolution N°_ 1973 donnant mandat à l’UN et à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord(OTAN) d’intervenir militairement en Libye afin d’empêcher le massacre de Benghazi qui se profilait. Alors, le Gabon en toute objectivité avait voté cette résolution fatidique à la vie du guide libyen parrain politique d’Idriss DEBY. Pour les mêmes raisons le Gabon avait joint sa voie à celle de la communauté internationale pour demander le départ de Kadhafi du pouvoir, malgré les multiples coups de téléphone de DEBY à S.E Ali BONGO. Le Président Tchadien n’a jamais voulu pardonner à son homologue Gabonais sa position pro-occidentale dans ce conflit Libyen.
L’occasion était belle, avec la visite d’Etat chez lui, de son homologue Nigérien désemparé par l’évolution des choses chez son voisin Malien. DEBY a profité du micro de la Radio France Internationale(RFI) et contre toute attente, annonça son soutien à la candidate Sud-Africaine au poste de Président de la commission de l’union Africaine au détriment du candidat Gabonais à sa propre succession. Même si dit-on que les Etats non pas d’amis, mais des intérêts, alors,si nous Tchadiens jetons un coup d’œil dans notre rétroviseur de coopération bilatérale et multilatérale, nulle part nous ne voyons l’Afrique du Sud.
Par contre, le Gabon pays de Feu Hadj Oumar BONGO ONDIMGBA qui, jadis avais pris faits et causes pour le Tchad, dans son différend frontalier de la Bande d’Aozou, qui l’opposait à la Libye du défunt Guide, s’est fait payer en monnaie de singe par DEBY. Ce n’est pas tout, le Gabon était à l’origine de la création du comité ad hoc de l’OUA chargé du règlement de ce conflit territorial. Le financement de ce comité était supporté par les contribuables Gabonais.
La conclusion de ce comité reconnaissait la souveraineté du Tchad sur Aozou au nom d’une disposition de Charte de l’OUA qui stipule le principe de la non intangibilité des frontières héritées de la décolonisation. Une pièce de plus dans les dossiers Tchadiens sur la table de la cour de justice de la HAYE.
Hadj Oumar BONGO avait organisé plusieurs pourparlers de paix inter-Tchadiens au Gabon et ailleurs. Il avait aussi volé au secours de la trésorerie Tchadienne chaque fois que cela était nécessaire. Tous ces bienfaits du Gabon sont oubliés par le despote de N’djamena. Si le Gabon perdait ce poste, c’est l’Afrique centrale qui serait affaiblie diplomatiquement et politiquement. Pour quels intérêts donc, DEBY s’affiche-t-il derrière l’Afrique du Sud ?
En Afrique centrale, le Tchad et les Tchadiens ont une mauvaise image du fait du banditisme d’Etat des autorités Tchadiennes actuelles. Ce voyoutisme d’Etat de DEBY, les siens et ses alliés empêchent aux autres Etats de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale(CEMAC) d’ouvrir leurs frontières à la circulation des biens et personnes dans l’espace de l’union. C’est le principal motif de la méfiance et du rejet des Tchadiens dans cet ensemble sous-régional.
La crise Malienne vient également de démasquer le vrai visage de ce dictateur. DEBY est un sanguinaire sans égale parmi ses paires chefs d’Etats Africains. Tout ce qu’il a pu proposer à son homologue Nigérien, se sont ses services dans ce qu’il sait faire le mieux au monde : La guerre. Il serait disposé à aller écraser les Touaregs Maliens du MNLA ainsi que les Islamistes du Sahara. Tant mieux s’il est en mesure de débarrasser le Sahara des mouvements Terroristes. En ce qui concerne les Touaregs, qui prétendent être délaissés par les pouvoirs successifs de Bamako, la force n’est pas une option durable à notre égard. Si au Tchad la force n’a pas ramené la paix, ce n’est pas au Mali qu’il en sera autrement. Je demeure fermement opposer à la partition du territoire Malien.
Mais aussi, le Mali sans une composante de sa nation(les Touaregs), n’est non plus le Mali.
Que vivement la raison, l’amour, l’humilité et la tolérance gouvernent les cœurs des nos frères et sœurs Maliens !
Que vivement la CEDEAO, s’éloigne des va-t-en guerre comme Idriss DEBY !
Le dialogue demeurera toujours la meilleure force de la CEDEAO. La parenthèse Ivoirienne doit être refermée à jamais.
DEBY est à la recherche d’un soutien politique et diplomatique face aux mouvements rebelles qui menacent son régime ethniciste, liberticide, antidémocratique et sanguinaire.
Le sud du Tchad est menacé par les hommes du General BABA Laddé qui donnent du fil à retorde à son armée. Les conflits interethniques opposant les Zaghawa son ethnie et les autres composantes de la nation Tchadienne sont de plus en plus nombreux.
Ce despote a voulu entrainer tous les pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale(CEEAC) réunis en janvier dernier à N’djamena dans sa guerre contre ce terrible General BABA Laddé. Malheureusement pour lui, trois chefs d’Etas sur dix étaient présents.Les présidents de la Centrafrique, de la Guinée équatoriale et celui du Congo Brazzaville. Seul BOZIZE de la RCA, son obligé l’a suivi dans cette entreprise. Aucun bilan n’a été fourni par les deux dictateurs. C’est qui semble être vrai ce que les deux armées coalisées contre BABA Laddé ont subies des revers très cuisants. D’où leur silence.
Le despote Tchadien a cherché à entrainer particulièrement le Cameroun et le Soudan dans sa guerre contre BABA Laddé afin de pouvoir encercler ce dernier. Hélas pour lui ! Le
Cameroun dispose des femmes et des hommes lucides et politiquement avertis et sereins. Le Cameroun sait marcher sur les œufs sans les casser. DEBY est incapable de faire basculer cette locomotive d’Afrique Centrale dans la violence.
Face au refus du Cameroun, le despote a envoyé sa garde présidentielle semer la désolation dans le parc national de BOUBA DJIDDA situé dans la région de la Bénoué faisant ainsi croire aux autorités Camerounaises que ce sont des Soudanais proches du General BABA Laddé qui sont à l’origine du massacre de ses éléphants. Ainsi le Cameroun se verrait dans l’obligation de se joindre à lui, dans cette guerre.
Pour ce qui est du Soudan, le despote avait demandé à son homologue El Béchir de mettre en mouvement le commandement des forces mixtes Tchado-Soudanaises de L’Est vers le Sud du Tchad. Il s’est heurté là également au refus des Soudanais qui ont jugé que cette mission ne rentre pas dans les closes de leur accord.
Si DEBY soutien qu’il y’a des malfrats soudanais dans la sous-région c’est lui qui les a introduits. C’est lui qui les connait. La preuve est simple. Il est allé dans le Darfour en Janvier dernier célébrer son mariage pompeux (30milliards de FCFA au total selon des sources proches de ses émissaires au palais) avec la fille de Moussa Hilal, recherché par la Cour Pénale Internationale (CPI), pour des crimes commis au Darfour ; cette tanière des hyènes. Pendant ce temps, le Tchad est cité par toutes les organisations internationales et les médias du monde entier comme étant le pays le plus durement frappé par la famine dans le Sahel. Quelle honte ! Alors que nous sommes producteurs du pétrole depuis dix ans. DEBY DEMISSIONNE !
Ces Djandjawid (malfrats, voleurs, bandits du Darfour dont DEBY est actuellement le gendre), vont bientôt infester toute l’Afrique Centrale et le golfe de Guinée. La CEMAC a intérêt à manifester ouvertement sa désapprobation vis-à-vis de ce grand bandit qui risque d’embraser toute la sous-région dans la violence en apportant son soutien aux différents mouvements de libération nationale comme celui du Général BABA Laddé, très actif sur le terrain, pour se débarrasser bientôt de ce despote sanguinaire et dangereux.
Au nord du Tchad, le remous entre des tribus Toubous et Arabes en Libye ne va pas faciliter les choses pour N’djamena. A l’Est les rébellions ne sont pas éteintes. DEBY est mal placé pour donner des leçons aux Maliens et à la CEDEAO.
Fait le 12/04/2012
Abdelmadjid TIDJANI ISSA
amadjidtidjani64@yahoo.fr
Tchadien en exil en Europe
En toute réalité j’ai du mal à lire cet article sur le coup de gueule du despote. Je demande à la rédaction de nous « soigner » la mise en page de cet article. Merci d’avance