Tchad: le ministre de la Justice poursuivi par deux magistrats – Rfi
Emmanuel Dekembé, conseiller à la cour d’appel de Moundou a été sanctionné début mai par le conseil supérieur de la magistrature pour violation du secret de délibération.
Au Tchad, le ministre de la Justice est poursuivi en justice par deux magistrats. Des magistrats qui attaquent leur ministre pour dénonciation calomnieuse et trafique d’influence au cours du procès du député Gali Ngoté Gata. Ce député de l’opposition avait été arrêté début mars pour corruption et complicité de braconnage. Condamné en première instance, il a été relâché en appel après les protestations d’un des magistrats auteur de la plainte.
Emmanuel Dekembé, conseiller à la cour d’appel de Moundou a été sanctionné début mai par le conseil supérieur de la magistrature pour violation du secret de délibération. Il avait expliqué aux journalistes qu’il a refusé de suivre les injonctions de sa hiérarchie.
Aujourd’hui, c’est lui qui porte plainte contre le ministre de la Justice, garde des Sceaux et trois de ses proches collaborateurs pour trafic d’influence et complicité : « Moi je suis juge du siège, je ne peux pas recevoir des instructions pour rendre une instruction pour dans un sens ou dans un autre. C’est pour faire savoir au ministre que lui-même a violé l’obligation que l’article 21 lui impose et il ne peut pas déclencher une poursuite disciplinaire contre moi sur la base de l’article 26 de cette même ordonnance ».
Un autre magistrat, Kagdombaye Mbaibeum a aussi porté plainte contre le ministre pour dénonciation calomnieuse. Au cours d’une audition devant le conseil supérieur de la magistrature, la hiérarchie l’a accusé d’avoir été manipulé par les hommes politiques et les évêques pour s’opposer au maintien du député Gali en prison.
Contacté par RFI, le ministre de la Justice indique qu’il est un citoyen et préfère laisser la procédure suivre son cours.
Ne le lachez pas d’un pousse il doit aussi aller à Mousoro retrouver ses paires pour mieux discuter de l’avenir de la justice tchadienne.
Le peuple assoiffé de paix et de justice est un cabri mort et n’a peur de couteau. Attention ! Cette affaire de Braconnage et la suite à la justice risque avec les quelques ingrédients d’injustices, créer un printemps en Afrique centrale sous le nouveau gouvernement Français .Qui aurait parié un seul franc que le rassemblement à la place Tarek, allait destituer le RAIS Egyptien, sans parler de la Tunisie et que sais-je encore.
L’injustice est pire que la mort et risque d’annihilé les efforts combien positifs réalisés depuis plusieurs décennies par un RAIS. Le Feu colonel Ghadafi ne vous dira pas le contraire UN PEUPLE EPRIS DE PAIX ET DE JUSTICE PEU DEVENIR INGRAT ET SAUVAGE .
le nouveau dirigeant français il n’est ni votre père ni votre juge, vous parlez de printemps en Afrique central mobilisez et sortez dans les rues de N’Djamena les cadavres seront mangés par les chiens
Pourquoi tant des propos avec haines??? C’est pas ça que le Tchad a besoin,on a besoin d’un debat constuctif et d’unite malgre que le pays est mal gouverne depuis son independance à nos jours.
justement
Oui c’est cela! Intimidations et tortures!! Dans tous les cas cela prendra fin un jour
Combien en as tu déjà tué?Le Tchad et les Tchadiens sont une créature de Dieu; ton souhait maléfique ne se réalisera jamais.Khadafi, paix à son âme, a tenu les mêmes propos mais son cadavre n’a pas été mieux traité que celui d’un chien.
Félicitation à nos magistrats, il sont entrain de nous démontrer la justice peut se libérer du jugue de l’exécutif.
Quand on veut se chausser, on finira toujours par trouver ses pointures.
la verite finira toujour à triomphé,et on ne cavhe pas la lumiere du soleil.felicitation à vous les hommmes en robes noires,vous avez respecte l ethique et la deontologie de votre profession,que Dieu vous accordes sa puissance; condoleeza
Tenez bon sur cette voie et montrez par votre courage que le Tchad regorge encore des hommes valeureux.