Au Tchad, entre syndicats et gouvernement, le blocage sur les salaires continue – RFI

Au Tchad, une deuxième semaine de grève s’achève ce vendredi 3 août. Les travailleurs du secteur public et le gouvernement ne s’entendent pas sur l’application d’un accord portant sur l’augmentation générale des salaires qui avait été signé en novembre 2011. Jeudi, le Mouvement patriotique du salut (MPS), le parti au pouvoir, a tenté une médiation entre le gouvernement et les syndicats. En vain.

La rencontre a duré trois heures. La délégation du MPS conduite par son secrétaire général, également président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi, a expliqué aux syndicalistes qu’elle cherche à rapprocher les positions entre les deux parties pour que l’administration publique, bloquée dans tout le pays depuis deux semaines, puisse reprendre le travail.   Les travailleurs affichent leurs objectifs : « Il faut que le paiement du salaire du mois de juillet, suspendu à cause de la grève, reprenne. Ensuite, on pourra discuter de l’application de l’accord. Mais sachez que nous, nous ne reviendrons pas sur les augmentations consenties par le gouvernement », ont prévenu les travailleurs.   La délégation a promis de repartir vers le gouvernement avant de revenir avec des nouvelles propositions. Il n’est pas sûr qu’elle apporte une réponse ce vendredi. Samedi, au cours de leur assemblée générale, les travailleurs devraient très probablement reconduire la grève pour une troisième semaine d’affilée.


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3 Commentaires

  1. ange de verité

    Aller du courrage les gars nous vous soutenons ;cest une question de vie . Les autres mangent bien chez eux et envoient leurs enfants dans des ecoles à l’etranger et leurs malades dans des grands hopitaux à l’exterieur ,tou cela avec notre argent. Ils achettent des belles voitures et construisent des belles villas ,d’autres achettent les terrains des pauvres en villes et les renvoient vivre en campagne soit disant qu’ils n’ont pas le droit de vivre dans la ville. Votre grève est vraiment fondé nous vous soutenons. Ange

  2. Mahmadi

    vraiment c’est un pas du courage aller jusqu’au bout il ya plus de peur que du mal,la greve est un droit fondamental. Ns disons que C’est trop, trop c’est trop à Emmanuel et son gouvernement jusqu’à suspendre le salaire, le dernier souffle d’un employé le citoyen tchadien devrait réclamer plus qu’une simple augmentation devant cette cherté de vie galopante.

  3. Mahamat Amine

    IRPP(Impot sur le Revenu des Personnes Physiques) magouillé à ESSO-TCHAD

    Il est en train de se passer quelque chose à ESSO-TCHAD. En effet, selon les coulisses, les employés de cette compagnie sont mécontents de la manière dont on leur préleve mensuellement les impôts(IRPP) sur leur salaire. Les impôts prélevés peuvent atteindre chez certaines personnes(celibataire sans enfant) 35% de leur salaire imposable. Dans la globalité, ces impôts se situent en moyenne entre 27%-35% chez les hommes et est invariable à 12.5% chez les femmes.

    En parcourant les tests, et après enquête auprès des agents même des impôts, les employés se sont rendus compte que quelque chose cloche. Ils se seraient approchés de leurs ressources humaines qui les auraient revoyés à la direction des impôts. Une lettre serait adressée au directeur des impôts qui, après consultation avec ESSO et le cabinet Henry qui traite de tout ce qui est impôts pour le compte de ESSO, les aurait simplement boudés.

    Après d’amples re-vérification du prélèvement de l’IRPP auprès d’autres sociétés, fonctionnaires de l’etat, etc…il est apparu que l’IRPP n’est prélevé que de 10.5% du salaire imposable. Une lettre serait en préparation pour l’assemblée nationale, la présidence de la république, la primature, la société civile etc…Une lettre formulée sous forme de preavis. Ce qui se dit c’est que les employés de ESSO se préparent à des actions allant jusqu’à céssation de travail si aucune solution n’est trouvée. Ils se disent disposer de preuves irréfutables.

    Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de cette affaire.

    Tassy Source Makaila