Pourquoi le Président du jury du Baccalauréat session 2012 est emprisonné ?

Ces dernières années, les dirigeants tchadiens, avec à leur tète Idriss Deby (comme rien ne se fait sans son consentement), obnubilés par le gain facile de l’argent, sont en train de brader la souveraineté de l’État en vendant ses fonctions régaliennes à des intérêts privés étrangers mafieux. La contrepartie de cette violation de la souveraineté du pays est le gain d’énormes bakchichs par nos dirigeants, au plus haut sommet de l’état. La parfaite ’illustration de ce bradage de notre souveraineté est le contrat qui lie le Tchad à une société privée qui délivre les cartes d’identités nationales et les passeports. Au lieu que l’argent soit versé au trésor, contre quittance, les citoyens versent l’argent dans un compte privé d’une banque commerciale de la place. En retour, cette société verse d’énormes royalties à des personnes privées et des miettes au Trésor public. Résultat, le Tchad est le pays de la région où le passeport est le plus cher.

Comme l’appétit vient en mangeant, on a réédité la même chose avec une société qui s’appelle «Intelligentsia» dirigée par des mafieux de nationalité indienne et camerounaise.  Cette application très douteuse, appelée pompeusement Intelligentsia est dédiée à la gestion du Baccalauréat tchadien. La gestion de cette application dépend exclusivement de ces indiens et camerounais. Aucun responsable tchadien, chargé de l’organisation du baccalauréat, n’a le droit d’accéder à la base de données et contrôler les entrées et sorties de l’application. Quand on sait le nombre des élèves camerounais ayant échoué chez eux au probatoire et qui envahissent littéralement Ndjamena et les autres villes du Tchad pour y passer le Bac, on serait en droit de se demander si un trafic illicite de distribution du Bac tchadien n’est pas organisé par ce groupe mafieux de camerounais et indiens, gestionnaires exclusifs de l’application Intelligentsia et leurs mentors tchadiens.

Dans tous les pays normaux, quand on commande une application informatique, il est exigé du fournisseur de former votre personnel et de vous donner les codes sources du logiciel. Le Tchad n’étant pas un pays normal, rien de tel n’est prévu. A-t-on vraiment besoin de faire appel à des camerounais ou des indiens pour développer une application de l’organisation du baccalauréat ? C’est une insulte à nos jeunes et chevronnés informaticiens formés dans les meilleures écoles d’Europe et d’Amérique et qui assurent avec abnégation et dignité la formation de leurs petits frères dans les universités et instituts du pays.

Ce groupe mafieux composé de tchadiens, camerounais et indiens n’a pas accepté et moins encore compris qu’une l’actuel Président du Jury et le Directeur de l’ONECS se réveillent un bon matin et annulent ce contrat fort juteux. Si le Président du Jury est arrêté et jeté en prison comme un vulgaire délinquant primaire, c’est qu’il est en train de payer sa fierté nationale et son audace d’avoir rompu ce contrat honteux pour le Tchad tout entier. Il doit payer pour son outrecuidance !

 

Correspondance particulière


Commentaires sur facebook

5 Commentaires

  1. McAndy

    Merci pour l’article, tu sembles assez informé et merci de nous donner ces informations. Cependant tu as au moins approché toutes les parties impliquées? Alors, si tu nous donnais plus de détails sur le système mafioso en place tel que tu le décris ce serait bien. Comme ça nous saurons au moins où toucher la gangrène et l’éradiquer…Merci!

  2. Modibo

    Plus d’infos sur les magouilles dont tu parles concernant la société Intelligentsia vu que cette société traite aussi avec les étudiants…

  3. lamto

    moi je suis ABECHE , nous avons pas eu de problème chez nous , quel université a eu de problème ? et leur carte je trouve ça évolué par rapport  au carton mais il ne nous explique pas toujours la suite utilité de cette carte. 

  4. daoud abbo

    vraiment nos soidisant responsables ont terni l image de notre beau pays.

  5. KEMSO.

    vraiment ça fait très mal.mais que les vrai Chrétien persévère dans la prière.