Conférence citoyenne du 11 août 2012 – Intervention du Professeur Balaam Facho.
Thème : Un 11 aout 2012, Un 52ème Anniversaire de l‘accession à la souveraineté nationale de notre pays la République du Tchad, sous le joug de l’oppression et de la répression tout azimut de Idriss Deby
Chers invités, chers compatriotes. Soyez la bienvenue, a cet débat et à cette réflexion citoyenne du 11 août 2012, jour anniversaire de l’indépendance nominale du Tchad notre pays.
Nous aimons tous ce pays qui nous a vus naître. Depuis quatre ans aujourd’hui que le Rassemblement National Républicain commémore à sa façon cet anniversaire, en organisant un débat citoyen.
Messieurs, chers compatriotes, nous savons tous que le Tchad vit depuis 22 ans sous une dictature militaire, dirigée par Idriss Deby Itno. Du coup, le Tchad vit sous le joug d’un régime, oppressif et répressif.C’est à dessein que nous avions choisit ces trois mots. Nous allons décliner ces trois mots pour montrer leurs impacts sur la vie quotidienne du peuple tchadien. Le contenu des ces mots serviront de témoignage aux différentes interventions.
D’abord que signifie le mot JOUG. En agriculture, c’est la pièce de bois que l’on fixe soit en avant, soit en arrière des cornes du cou des bœufs pour y attacher un dispositif d’attelage. En politique : il symbolise la domination tyrannique, l’esclavage. On utilise souvent le terme joug de l’esclavage pour caractériser le vécu des noirs américains ou la période coloniale de l’Afrique. Le Joug signifie aussi l’asservissement ; la servitude morale et sociale. Plus généralement, il symbolise tout ce qui entrave, freine ou gène la liberté, l’épanouissement, le progrès ou une soumission, une obéissance honteuse, odieuse, insupportable, rude, avilissant….
Le deuxième mot utilisé dans notre introduction :L’oppression : C’est le mauvais traitement systématique d’un groupe social avec le soutien des structures de la société qui oppresse. Cette oppression peut-être le fait de l’ethnie, du racisme, du sexe… L’effort des oppresseurs est de diviser le peuple, car l’intérêt des oppresseurs ne résident pas dans l’unité du peuple.
Le combat contre l’oppression fait partie des revendications du peuple opprimé.
Le troisième mot. La répression : …… Les différentes facettes de la répression sont : la terreur, la violence, les internements, les réclusions, les condamnations arbitraires, les arrestations policières, les déportations.
De la déclinaison de ces trois mots, nous avons voulu relever quelques aspects du vécu de nos populations soumises au dictat du régime.
1- Le népotisme. C’est cette tendance à accorder des avantages aux membres de sa famille, à ses amis ou à ses relations indépendamment de leur valeur. Le synonyme est le favoritisme. N’est-pas le Népotisme en Grand que vit aujourd’hui le Tchad,
2- La gabegie. C’est le désordre provenant d’une mauvaise gestion financière ou autre dans un pays, une administration, ou entreprise. Le deuxième aspect de ce mot, c’est le désordre, le chaos sciemment entretenue. Un dernier aspect de la gabegie est le mépris des valeurs et surtout le désordre intellectuel, actuellement bien visible chez nous (dernier examens du Bac).
3- La corruptionest la perversion ou le détournement d’un processus, ou une interaction avec une ou plusieurs personnes dans le dessein pour le corrupteur, d’obtenir des avantages ou des prérogatives ou pour le corrompu, d’obtenir une rétribution en échange de sa bienveillance. Elle conduit en général à l’enrichissement personnel du corrompu ou à l’enrichissement de l’organisation corruptrice (groupe mafieux, club, etc..). Elle peut concerner toute personne bénéficiant d’un pouvoir de décision : personnalité politique, un fonctionnaire, un cadre… La corruption est subjective, mais elle transgresse toujours la frontière du droit et de la morale.
4- La concussion. Au sens propre, il s’agit aujourd’hui d’une malversation dans l’exercice d’une fonction publique, particulièrement dans le maniement des deniers publics.
5- La délation. C’est la dénonciation, généralement secrète, dictée par des motifs vils et méprisables. Surprendre des confidences, c’est se rendre coupable d’espionnage. Les publier, c’est se rendre coupable de délation (selon Jouy..).
Chers invités et chers compatriotes, ces éléments vont nous permettre de rentrer dans les débats et les témoignages.
En effet, tous ces maux sont vécus au Tchad. Qui n’a pas senti le joug du régime d’Idriss, qui de nous n’a pas vécu cette injustice, soit par une exclusion, soit par une frustration quelconque. Il s’agit lors de notre débat d’apporter nos témoignages et dégager par la suite les moyens pour combattre ces maux. Comment réaliser notre unité d’action pour le changement dans ce pays que nous aimons. Le changement républicain est possible dans notre pays.
Je vous remercie.
Prof. Balaam Facho (Le nouvelessor)
J’apprécie à sa juste valeur cette allocution qui ne fait que retracer le vécu quotidien des Tchadiens. Cependant, notre professeur aurait dû dire au début « Chers invités, chers compatriotes, soyez les bienvenus a cet débat… » au lieu de « soyez la bienvenue… ». Malheureusement, il n’est pas le seul à commettre ce lapsus. Beaucoup de compatriotes disent toujours « soyez la bienvenue » même si c’est à un homme!
Si un tchadien dit qu’aucun de ces mots ne reflette sa realite alors il peut aussi rejeter ces parents s’ils sont pauvres.
Bonsoir,
je voudrais juste dire que vous avez fait un bilan partiel de ce 52 ans d’accession à l’indépendance;celui de règne d’ IDRISS DEBY ITNO. nous sommes convaincus qu’il n’y a pas le présent sans le passé ni l’ avenir sans le présent ,autrement dit,s’il y a lieu de débat, c’est celui de savoir :
-est-ce qu’il y a un État-nation au Tchad ?
-est-ce qu’il y a une unité nationale ?
-est-ce qu’il y a une culture de la démocratie?
Cher Professeur,
La critique est aisée et l’art est difficile. Malhuereusement vous n’êtes pas totalement étranger et innocent dans tout ce que traverse aujourd’hui le Tchad comme crise politique et socio-économique. Vous auriez pu être bien utile au Tchad autrement.
Merci!
Il est vrai que Deby est un mal, je dirais même qu’il est le plus grand mal dont souffre notre pays. De là à lui rendre seul responsable de la gestion de son règne, c’est faire exempté certains« oligarques » du passé ou du présent » responsables de l’état de déliquescence dans lequel se trouve notre pays.
Le choix à dessein de ces 03 mots est en effet cohérent pour la compréhension, mais il serait plus intéressant d’intégrer le caractère oligarchique du régime pour élargir le cadre conceptuel du thème ou parmi les aspects.
Les personnes qui entourent Déby aujourd’hui ou qui entouraient Déby dans le passé, ont contribué par la démission, le silence, le consentement et/ou par conspiration, à la répression du peuple et pillage denier public. D’autres l’ont formé idéologiquement, intellectuellement, (rappelons que notre dictateur est à la base un cancre n’ayant que son bac et une formation militaires à la carte à Saint Cyr).
Les oligarques du passé dont certains aujourd’hui dans l’opposition et se proclament comme farouche opposant au régime de Déby méritent-ils le soutien du citoyen lambda ? Dans cette optique, je rejoins le camarade intervenant Koya Minemon, et je pose la question de savoir : si l’on peut soutenir tout opposant au régime de Déby ? Si non, absentons-nous à soutenir par défaut la nomenklatura Débyenne.
Il est vrai que Deby est un mal, je dirais même qu’il est le plus grand mal dont souffre notre pays. De là à lui rendre seul responsable de la gestion de son règne, c’est faire exempté certains« oligarques » du passé ou du présent » responsables de l’état de déliquescence dans lequel se trouve notre pays.
Le choix à dessein de ces 03 mots est en effet cohérent pour la compréhension, mais il serait plus intéressant d’intégrer le caractère oligarchique du régime pour élargir le cadre conceptuel du thème ou parmi les aspects.
Les personnes qui entourent Déby aujourd’hui ou qui entouraient Déby dans le passé, ont contribué par la démission, le silence, le consentement et/ou par conspiration, à la répression du peuple et pillage denier public. D’autres l’ont formé idéologiquement, intellectuellement, (rappelons que notre dictateur est à la base un cancre n’ayant que son bac et une formation militaires à la carte à Saint Cyr).
Ces oligarques du passé dont certains aujourd’hui dans l’opposition, se proclament opposants résolus au régime de Déby méritent-ils le soutien du citoyen lambda ? Dans cette optique, je rejoins le camarade intervenant Koya Minemon, et je pose la question de savoir : si l’on peut soutenir tout opposant au régime de Déby ? Si non, absentons-nous à soutenir par défaut la nomenklatura Débyenne.
arrête de vous plaindre cher compatriote sache que le changement passe plus par des action dont on peu mener tous ensemble! face a une cause commune! les leaders politique de l’opposition civile Tchadienne doivent a mon avis se conforme aux réalités de la politique Tchadienne actuelle face a la jeunesse qui constitue Elite future tout en adoptant une politique de bien être commun et non individuelle