Le Front uni pour le changement démocratique (FUC), groupe rebelle tchadien, a annoncé s'être séparé de son chef, le capitaine Mahamat Nour Abdelkérim, accusé de "trahison" pour avoir signé un accord de paix avec le président Idriss Déby.
Le président tchadien Idriss Déby et Mahamat Nour Abdelkerim, le chef d'un groupe armé qui a mené un raid audacieux en avril contre N'Djamena, ont signé dimanche soir unaccord de paix en Libye, mais d'autres mouvements rebelles ont juré de poursuivre leur combat.
Le président du Tchad, Idriss Deby, et un dirigeant rebelle ont promis dimanche de mettre fin aux violences dans leur pays, et exhorté les autres rebelles groupes rebelles à déposer les armes.
Plusieurs milliers d'habitants du Darfour réfugiés au Tchad ont demandé à un haut responsable del'Onu, Antonio Guterres, de les faire transférer ailleurs ou, au moins, de les protéger de raids transfrontaliers qui ont déjà fait descentaines de morts.
Le gouvernement du Tchad a reconnu vendredi avoir envoyé des forces sur le territoire soudanais pour poursuivre les rebelles, mais a affirmé n'avoir aucune intention de déclarer la guerre à son voisin.
L'armée tchadienne aurait détruit plusieurs bases rebelles après avoir repoussé plusieurs centaines de rebelles au-delà de la frontière avec le Soudan.
Patrouille de soldats tchadiens près de Biltine, dans l`est du pays. A une quarantaine de km de là, les environs du village de Bobok ont été le théâtre durant le week-end d`un des engagements les plus importants de l`année entre l`armée régulière et les rebelles en lutte pour renverser le président tchadien Idriss Déby. /Photo prise le 11 décembre
Le gouvernement tchadien a annoncé que son armée avait détruit plusieurs bases rebelles cette semaine, quelques jours après avoir repoussé plusieurs centaines de rebelles au-delà de la frontière avec le Soudan.
A cette étape de la marche de la résistance, une unité de vue et de jugement portées à un haut degré de tous les dirigeants des différents organes s’impose.
Depuis six mois, peu avant que le président Idriss Déby - au pouvoir depuis 1990 - ne soit réélu avec un score très soviétique, les rebellions armées tchadiennes ont repris les pistes de la guerre.