Le chef de la diplomatie Bernard Kouchner a déclaré vendredi attendre "confirmation" de l'annonce par les autorités tchadiennes qu'un opposant disparu depuis trois semaines avait été retrouvé à N'Djamena.
Alors que les réfugiés ont commencé, cette semaine, à être transférés de la ville camerounaise de Kousseri (nord) vers un camp permanent, situé environ 32 kilomètres plus loin, à Maltam, les services et les infrastructures d’accueil du camp se mettent en place rapidement, mais les conditions de vie y sont extrêmement rudimentaires.
Le ministre tchadien de l'Intérieur et de la Sécurité Ahmat Bachir a confirmé vendredi que l'opposant Yorongar Ngarlejy, disparu depuis début février, était réapparu à son domicile.
Le RDP relève avec regret et amertume les propos maladroits et injurieux tenus à l’étranger par Monsieur AHMAT ALLAM-MI, Ministre des Affaires Etrangères au sujet de l’arrestation et la détention arbitraire du Président LOL MAHAMAT CHOUA.
Quelques heures après avoir annoncé que l’enquête officielle n’avait pas permis de retrouver les deux opposants disparus depuis le 3 février, après l'attaque de la rébellion sur Ndjamena, les autorités tchadiennes affirment que l’un d’entre eux, Ngarlejy Yorongar, est réapparu à son domicile. Ses proches démentent.
Un des deux opposants tchadiens disparus, Ngarlejy Yorongar, a été retrouvé vivant, a annoncé vendredi à Paris le chef de la diplomatie tchadienne Ahmad Allam-Mi.
Le soir, les rues sablonneuses de N'Djamena se vident vite et deviennent aussi silencieuses que le désert qui entoure la capitale tchadienne, des heures avant le couvre-feu imposé à partir de minuit.
Le ministre tchadien de la Justice a affirmé vendredi à Paris que le dossier relatif aux demandes de grâce des six membres de l'Arche de Zoé était "en cours d'instruction" dans ses services.
Après une semaine d’état d’urgence, instauré le 15 février 2008, Reporters sans frontières constate le bilan désastreux des mesures prises par le gouvernement et leurs conséquences dramatiques pour la presse indépendante.
Les partis politiques membres de la CPDC sont consternés par la manière avec laquelle le gouvernement traite des questions aussi graves que celles de la sécurité et de l’intégrité physique et morale des responsables politiques.