Les rebelles opposés au président tchadien Idriss Déby démentent négocier avec le gouvernement, contrairement à ce qu'a affirmé à Bruxelles le chef de la diplomatie tchadienne, Ahmat Allam-Mi.
Apres plusieurs jours d'intenses concertations, les forces de la Convention Nationale du Tchad (CNT) sous la direction du Capitaine pilote Ismail Moussa ont décidé de rejoindre le Front du Salut pour la République (FSR).
Pendant longtemps les autorités françaises ont soutenu sans faillir les implacables dictatures qui règnent sans partage en Afrique en fermant systématiquement les yeux sur les différentes violations massives des droits de l'homme et les libertés publiques.
Selon des sources concordantes, le député fédéraliste Ngarlegy Yorongar, fervent militant pour la démocratie au Tchad, et le socialiste Ibni Oumar Mahamat Saleh qui ont été arrêtés par les milices du dictateur Idriss Deby auraient été froidement liquidés juste après leur arrestation.
Le ministère français des Affaires étrangères continue de suivre la situation des personnalités politiques arrêtées ou disparues au Tchad, selon un communiqué diffusé mercredi soir.
Des premiers éléments irlandais de la force de l'Union européenne au Tchad sont arrivés jeudi à N'Djamena, d'où ils rejoindront l'est du pays frontalier avec le Darfour.
Le ministre tchadien des Affaires étrangères Ahmad Allam-Mi a affirmé jeudi à Bruxelles que son gouvernement "négociait en ce moment avec les rebelles" qui avaient échoué début février à renverser le président Idriss Deby Itno.
Le chef de la délégation de la Commission européenne au Tchad, Gilles Desesquelles, "a pu constater le bon état de santé" de l'ancien chef de l'Etat Lol Mahamat Choua, enlevé chez lui et détenu dans un lieu tenu secret, indique jeudi un communiqué de la Commission à N'Djamena.
C’est un moment historique que celui vécu le samedi 09 février 2008 à l’université polytechnique de Bobo (UPB). C’est ce jour en effet que l’institution a assisté à la soutenance de la première thèse de doctorat.
The 4 February attack on Ndjamena was carefully timed. The rebels and their sponsors in Sudan’s National Congress (National Islamic Front) regime in Khartoum had spotted growing dissent within President Idriss Déby Itno’s own security forces and feared that outside intervention could strengthen him.