En lisant les arguments sur la nécessité d’organiser une commission de vérité et de réconciliation sinon de déraper jusqu’à la catastrophe, je préfère retenir l’évidence que le peuple tchadien peut inverser, hors de tout doute, son sort et tenir tête à Idriss Deby Itno.
Les partis politiques ci-après cités :
Onze partis de l'opposition tchadienne ont signé aujourd'hui une déclaration commmune "se réservant le droit de récuser les résultats" des législatives de dimanche qu'ils qualifient de "mascarade électorale", selon un communiqué.
Un vent purificateur souffle depuis un mois sur notre continent. Un vent de sable né avec fureur au nord de l’Afrique. Un vent qui a « dégagé » - au propre comme au figuré - deux monstrueux dictateurs maghrébins de leurs trônes que l’on a toujours cru indéboulonnables. Un vent qui donne même l’impression de pouvoir dégager encore d’autres tyrans...
Il faut être un pharaon aux pieds nickelés, un Président d’une république bananière, un cupide et cynique dictateur pour refuser d’accepter la voix du peuple, les revendications, les « y en a marre » du peuple, les peines de celui-ci. Les cas de la Tunisie et de l’Egypte sont les exemples les plus frappants de la vraie...
Les 4,8 millions d'électeurs tchadiens ont voté dimanche au cours d'élections législatives dont les enjeux, dans un pays marqué par les conflits, sont la transparence et le score que réalisera l'opposition, absente des isoloirs depuis 2002.
4,8 millions des 11,1 millions de Tchadiens votent dimanche pour les élections législatives en espérant que le scrutin soit libre et transparent dans ce pays miné par des années de conflits.
L'opposition tchadienne qui avait boycotté la présidentielle de 2006, a dénoncé des ratés dans l'organisation du scrutin législatif de dimanche qu'elle voudrait transparent dans un pays dirigé depuis plus de 20 ans par le président Idriss Deby Itno.
Un bon matin et de manière brusque, les tchadiens vont exiger une alternance politique au Tchad. Idriss Deby Itno ne peut plus régner 20 autres années, même pas 10 autres années.
Il faut rendre hommage, salué, la force, le courage et l’action du peuple égyptien. Une résistance et une révolution pacifiques et civiles qui, à force de détermination et de sacrifices, réussiront à ébranler dans les heures qui suivent la dictature de Hosni Moubarak.