Ces derniers mois au Tchad, au moins 28 personnes ont été nommées sur décret commissaires de police ou officiers principaux de police au titre du « remplacement numérique ». Derrière ce nom, une tradition qui consiste à remplacer un fonctionnaire retraité ou décédé par l’un de ses proches. La pratique n’est pas nouvelle, mais le
« De Dakar à Djibouti, radioscopie de la relation Afrique-France » (8). Pour l’anthropologue tchadien, il faut dépasser la « conception mécanique » selon laquelle son pays est « sur le fil du rasoir » et « peut à tout moment basculer ». L’anthropologue tchadien Remadji Hoinathy. Remadji Hoinathy est né en 1978 à Sarh, dans le sud du Tchad. Anthropologue et ancien professeur
Les autorités du Tchad avaient accepté qu’une mission d’enquête internationale soit déployée pour faire la lumière sur les manifestations du 20 octobre qui avaient fait une cinquantaine de morts et 300 blessés. Officiellement, cette commission est sur place depuis une dizaine de jours, si l’on croit le gouvernement de transition et les reportages qui passent
Depuis trois jours, plusieurs soldats dont des officiers d’un corps d’élite ont été arrêtées par la Direction générale des renseignements militaires du Tchad. Alors que toutes sortes de rumeurs courent sur les raisons de ces interpellations à Ndjamena, les médias tchadiens évoquent « un complot » ou encore des rumeurs de coups d’État, mais les