Communiqué ayant trait à la riposte contre l’agression conduite par le Gouvernement tchadien contre JAmaat Al-Sunna et de JIHAD.
JAMAAT Al-Sunna et de JIHAD.
Communiqué ayant trait à la riposte contre l’agression conduite par le Gouvernement tchadien contre JAmaat Al-Sunna et de JIHAD.
Résumé: (Traduction non officielle) Dans un long communiqué diffusé à travers les journaux en ligne la secte Boko Haram s’insurge contre l’intervention du gouvernement tchadien dans la guerre qu’elle mène au Nigeria. Selon la secte, la guerre qu’elle mène au Nigéria est une guerre sainte contre les mécréants qui ont semé le désordre à tous les niveaux de la société nigériane aux détriments des préceptes et les règles les plus élémentaires de l’Islam. Son combat est légal et légitime pour la propagation de l’Islam et de ses préceptes sacrés, souligne-t-elle.
Ensuite la secte s’insurge contre l’intervention tchadienne qu’elle considère comme une agression gratuite. Elle réfute en bloc les argumentations du Gouvernement tchadien qui justifie son intervention par la sauvegarde de ses intérêts, la secte prend l’opinion tchadienne et l’opposition à témoins pour leur rappeler que « depuis sa création, elle n’a jamais porté atteinte aux intérêts du Tchad et n’a voulu s’ingérer ni de près ni de loin dans les affaires du Tchad qui est un grand pays musulman. Elle n’a non plus opéré en aucun moment à l’intérieur du territoire tchadien. En conséquence, pour Boko Haram, le Gouvernement du Tchad qui est habitué à mener des guerres par procuration l’a agressé et comme souligne le Saint Coran : « Celui qui vous agresse agressez-le comme il vous a agressé », ainsi donc la guerre sera transférée du territoire nigérian en territoire tchadien. La guerre sera donc totale et globale. Par contre elle tient à rassurer qu’elle n’a nullement l’intention de s’en prendre à la population civile innocente mais elle combattra durement l’armée tchadienne qui est une armée des mercenaires à la solde du plus offrant, habituée à vadrouiller des pays en pays en quête de gains faciles, alors que nous, nous cherchons les deux choses bonifiées du Seigneur: « vaincre ou mourir et nous disons la victoire est entre les mains du seigneur.»
Pour ce faire, la secte tient à prévenir l’opposition tchadienne et les parents des éventuels prisonniers que, comme dit l’adage: « qui avertit est toléré », il n’est pas de notre faute si votre pays est entré dans une turbulence de guerre civile pérenne dès lors que vous avez abandonné votre destin entre les mains d’un despote qui conduit dans un égarement total son pays à la guerre civile. Et la secte de menacer : « Que le despote sache que des caravanes entières des candidats au martyr attendent impatiemment des instructions pour rependre la vengeance de nos martyrs sur tout le territoire . . . . . . » Et de poursuivre, « quant au Niger, nos frappes sur son territoire répondent à ses incursions dans nos terres ; avant cela, nous n’avions jamais osé opéré en territoire nigérien. Malheureusement, fascinés par le despote tchadien vous avez cru que nous sommes une proie facile à avaler et nous vous disons que cet individu vous conduira immanquablement dans une situation sans issue alors que vous étiez en paix totale. Si vous persister dans l’agression contre nous en s’alliant avec le gouvernement tchadien, alors nous vous annonçons que le territoire nigérien est plus facile pour nous que celui du Nigéria. Et nous nous portons en profondeur du pays pour répondre à toute agression qui sera commise après la publication de ce communiqué. Nous savons que le peuple nigérien est un peuple musulman qui aime la sharia et non la guerre. Ceci dit, même si le gouvernement nigérien nous agresse encore nous considérons que ce serait contre la volonté du peuple nigérien ; dans ces conditions empêchez vos enfants d’aller se battre au sein de l’armée et se faire massacrer inutilement. Le Gouvernement nigérien savait pertinemment que si nous avions voulu le combattre nous l’aurions fait mais comme il s’était retenu on s’était retenu aussi, malheureusement le Satan tchadien l’a poussé à commettre les forfaits ; or nous sommes les gens de guerre et nos combattants cherchent la mort. . . . . »