Les Brèves de N’Djamena – Que deviennent les 100 millions de dollars d’avance payée à l’entreprise chinoise ? Le soudanais Hassan Borgou et A. Younousmi doivent des explications aux tchadiens.

Dans le cadre de la coopération sino-tchadienne, il a été  mis en place une coordination chargée des négociations des financements chinois. Mr Hassan BORGOU a été désigné coordinateur de cette structure. Il faudrait rappeler que ce Monsieur qui a fait l’objet de plusieurs articles dans les différents sites est un soudanais des services spéciaux ; il travaillait à la Mairie de Khartoum et s’occupait de volet jumelage entre les deux capitales, Khartoum et N’Djamena. C’était l’époque d’or où il transférait tous les dons destinés à la Capitale tchadienne dont la Radio AL-NASER à son cadet Abakar BORGOU, arrivé dans les valises de MPS. En fait le citoyen tchadien s’est toujours posé la question à quelles fins et à quels desseins indiquent l’intrusion de ce duo d’escroc patenté dans les affaires les plus sensibles du pays? Ils se trouvent en effet dans toutes les sauces chinoises (Pétrole, Cimenterie, infrastructure, etc.) et traitent directement avec Deby.

Imbu de sa proximité avec le Sultan, le nouveau coordonnateur avait bâti, très rapidement un solide réseau de détournement avec le Ministre de l’Infrastructure pour un pillage systématique. Ainsi, le tandem signe une convention avec l’entreprise chinoise CAMCE pour la construction d’un aéroport international à Djermaya avec un coût de réalisation à 1 milliards de dollars. La Banque Mondiale et le FMI avaient  dénoncé à l’époque ce coût très exorbitant pour un pays pauvre comme le Tchad. Sans gêne, le duo avait consigné dans la convention un article qui contraignait le Tchad au versement d’un montant de 100 millions de dollars avant l’approbation du financement par la banque pourvoyeuse des fonds qui est EXIM BANK de Chine. En conséquence, le Tchad a versé à l’entreprise chinoise CAMCE 100 millions de dollars le 27 octobre 2011. Suite aux pressions de la Banque Mondiale et du FMI exigeant l’annulation du financement de l’aéroport de Djermaya comme un préalable à toute négociation pour l’atteinte du point d’achèvement avec le Tchad, celui ci Tchad fut obligé d’annuler le financement d’EXIM BANK de Chine pour la construction de l’aéroport. Et depuis lors, aucune trace de l’avance concédée aux chinois ; en d’autres termes les 100 millions de dollars auraient disparu dans les poches du soudanais Hassan Borgou, d’Adoum Younousmi, l’entreprise chinoise CAMCE et très probablement de …

Correspondance particulière
N’Djamena  – Tchad

 

 


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3 Commentaires

  1. oui, et alors? concrètement que faudra-t-il faire? les dénonciations, on en a fait plus qu’il ne fallait. quelles sont les actions à entreprendre pour arrêter hémorragie des deniers publics?

  2. Dr LEY-NGARDIGAL Djimadoum

    Le Général président Sultan Déby est l’incarnation du mal tchadien. Les masses populaires n’ont qu’une seule alternative objective pour libérer le pays des prédateurs des ressources nationales : la RÉVOLUTION.
    De nombreux exemples historiques des peuples révoltés contre l’oppression, la domination, l’exploitation impérialiste capitaliste et leurs valets locaux à l’instar du despote du palais rose, devraient nous inspirer. Ces peuples sont ceux de Cuba socialiste, du Vietnam, de l’ex Urss avec les bolchevicks, du Venezuela de Chavez, de la Jamahiriya Libyenne de Kadhafi, du Burkina de Thomas Sankara, de la Bolivie d’Evo Morales, de la Guinée de Sékou Touré, du Congo de Lumumba…
    La RÉVOLUTION SOCIALISTE et son soubassement idéologique de la lutte de classe, est toujours d’actualité. Elle seule pourrait libérer irréversiblement le peuple et notre pays le Tchad des crimes du système capitaliste et ses administrateurs délégués.

  3. Seule une révolution socialiste sera en mesure de trouver des solutions à nos maux accumulées depuis des décennies. Tout le reste n’est que balbutiements de traîtres à la cause nationale, de laquais l’impérialisme international qui s entête à vouloir le servir et se servir.