Langue serpentine : Mensonges et haute trahison des chefs d’Etats africains.
Le sommet des chefs d’États de la CEMAC qui vient de se tenir à Yaoundé, vient de confirmer que l’Afrique subsaharienne est dirigée par un bataillon de faux- culs. Alors qu’ Idriss DEBY exprimait sa totale allergie au franc CFA partout dans les sous- quartiers du Tchad, devant le ministre français de l’ Économie et des Finances, motus et bouche cousue jusqu’à ce qu’il a failli emprunter la fenêtre quand il s’ échappait clandestinement. DEBY le trouillard, n’a même pas attendu la fin du sommet, de peur de dire le moindre mot déplacé.
Après le flop magistral qui reconduit l’Afrique à l’esclavage auprès du FMI, les gouverneurs africains caquettent tout- à – l’égo qu’ils ont réussi l’exploit d’éviter la dévaluation. Ils se gonflent le torse que le franc colonial reste une monnaie forte. Cependant, la Chine, deuxième économie du monde, a une monnaie très faible.
La Chine, premier partenaire commercial de l’Afrique, s’est développée sans pétrole, ni richesses du sous- sol. Mais les Africains eux, accusent la chute du baril de pétrole d’être à l’origine de leurs économies en berne. Qu’ont-ils fait quand le baril était à 110 dollars? Ils s’imaginent qu’il suffira d’un claquement de doigt pour que le prix du baril remonte. Or, selon l’ Agence Internationale de l’ Énergie, le coût du baril qui avoisine actuellement 53 dollars, ne pourrait pas dépasser 60 dollars jusqu’en 2020. Les cours de fer, or, cuivre, manganèse, charbon, café, coton et oléagineux ont dégringolé de 5% à 60% sur le marché mondial.
C’est avec des discours abyssalement creux tutoyant les abîmes du rien, qu’on berce le peuple avec des promesses d’un avenir meilleur alors qu’on reste toujours embourbé dans un tunnel sans fin. Comme le disait Victor HUGO : » l’avenir, fantôme aux mains vides qui promet et qui n’a rien ».
J. REMY NGONO.