Branle-bas dans le secteur aérien tchadien après le Decret Trump
Le décret de Donald Trump interdisant l’accès des Tchadiens au territoire américain a été un coup salvateur qui a ébranlé la nébuleuse mafieuse autour du secteur aérien Tchadienne.
L’enquête se poursuivant, il se distille des révélations sur l’ampleur du dégât occasionné par la compagnie Air Inter 1 et son lugubre patron mathias tsarsi qui monnayait démesurément l’immatriculation d’avions aux trafiquants d’armes, de drogues et tout genre de marchandises illicites. Les pays couverts étaient la Syriel’Irak, le Pakistan et l’Afghanistan. Pour réussir son coup et maintenir son certificat de transport aérien (CTA) le sieur Mathias arrose du bon monde en espècestrébuchantes. Les montants donne le vertige et déjà pour à sa première suspension courant septembre en deux semaines d’inactivité il disait avoir perdu 5 millions de dollars alors qu’aucune activité aérienne dans le monde saine ne rapporte temps d’argent en rentabilité.
Selon les indices, l’appareil étatique était arrosé mensuellement en bakchich selon la pyramide suivante :
Niveau 1Premier ministre et SG premier ministre
Niveau 2 Ministre de l’aviation civile, son SG et son Inspecteur général
Niveau 3 Dg Adac, Dga Adac, conseiller Dg adac,ainsi que les directeurs de navigabilité, de transport aérien, responsable règlementation etc…
Le Représentant national Asecna EX DG adac signataire initial du CTA de Air inter 1 en 2013
Une enveloppe mensuelle de 300 000 usd était allouée. Les grosses pointures
le premier ministre et la ministre recevaient 50 000 usd mensuellement et le reste pour les affidés. C’était du costaud le business car dans le domaine de trafic d’armes et drogue c est en termes de millions de dollars qu’on parle. Chose bizarre on se focalise sur le propriétaire de Air inter 1 uniquement et quelques sous-directeurs de l’adac mais les grosses pointures de l’appareil étatique ne sont pas inquiétés alors qu’ils couvraient le maintien du certificat de transport aérien de cette compagnie. On comprend mieux à présent pourquoi le chantier colossal du second hôtel du premier ministre Pahimi avance à grand pas ainsi que la villa cossue de la Ministre Haoua Acyl à farcha en cette période de 16 mesures qu’on applique aux pauvres Tchadiens. Le parrain Mathias tsarsi proche du premier ministre disposerait d’une villa féerique à Miami en Floride que les américains ont déjà identifié.
Pendant ce temps l’Amérique de Trump observe et attend des réponses à leur courrier officiel du 13 septembre sur les agissements de cette activité de soutien au cartel de la mafia international d’armes et de drogues.
Le second acte de récriminations du décret Trump concerne le manque collaboration des autorités du ministère de la sécurité publique du Tchad qui invités aux USA pour une réunion d’échanges d’informations sécuritaires ; prise en charge complète comprise (billets d’avion et perdiems) n’ont daignés honorer l’invitation.
Pour enfoncer le clou la découverte fréquente sur les champs de combats au Soudan et en Lybie des combattants morts avec des passeports tchadiens.
Le mal occasionné est trop profond le Tchad va être considéré comme le Panama du temps de général Noreiga un état voyou de trafiquant dont les complicités sont au sommet de l’Etat.
Une autre compagnie tchadienne dénommée Sky Air corporation du fils du président suscite des interrogations et semble être dans le même sillon d’activité louche
qu’Air inter 1.
Il est temps que Deby sorte de son silence et frappe fort après son retour du BET,
zones ou les bruits de bottes se font ressentir avec persistance.
Les députés tchadiens sont interpellés si d’ici la prochaine session parlementaire rien n’est réglé pour redorer l’image du Tchad d’intenter une enquête parlementaire car cette fois c’est trop gros impossible d’en faire une impasse le monde entier regarde le Tchad.
LE MOUVEMENT DE LA JEUNESSE TCHADIENNE POUR LE CHANGEMENT (MTJC)
Ndjamena le 03 Octobre 2017