Tchad, des barbouzes en liberté – Bakchich

La situation n’évolue guère au Tchad. Y compris pour les barbouzes cornaquées par « un soldat privé » tricolore. Certes, les mercenaires recrutés en Europe de l’Est, lancés vers la ligne de front, ont été rapatriés vers la capitale du Tchad, N’djaména.

Mais l’avancée des rebelles ralentit. Seul petit souci pour les « privés », qui disposent d’un CDD de trois mois renouvelables octroyés par le président tchadien Idriss Déby, l’humeur des officiels français sur place. « D’habitude, confie le patron de l’expédition barbouzarde, nous étions en mission téléguidée des services. Désormais, nous n’obéissons même plus aux services, nous sommes de vrais privés, et ils ne savent pas vraiment comment nous gérer ». D’autant que le ballet habituel des intermédiaires n’a pas pu « prendre sa commission sur l’opération ». Ah la mondialisation n’a pas fini de faire des ravages.


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