Les Brèves de N’djaména : Les Deby avouent leur crime

Une mise en scène macabre a été effectuée pour dissimuler l’assassinat de la cadette des Erdimi en une attaque des bandits qui aurait débouché sur le décès. Selon les témoins, la victime a le coup cassé, la cause principale du décès et porte 4 coups de couteau. Apparemment la mort a précédé les coups de couteau d’autant plus qu’aucun sang n’a coulé des blessures des couteaux, ni sur les vêtements de la victime, ni sur le lieu où elle a été balancée. Selon des différentes sources, la victime a été tuée ailleurs, très probablement au domicile de Tahir Erda avant d’être transportée là où elle a été retrouvée.

A la suite de cet assassinat, Idriss a organisé une séance de comédie de disculpation. Entouré de quelques parents, il aurait fait venir sa grande sœur Haïga qui est à la tête d’un escadron de la mort, et lui demanda si c’est elle qui est derrière cet assassinat. Haïga n’a pas tardé à réagir violemment, répliquant quels moyens dispose-t-elle pour accomplir de tels actes et que le Président, c’est lui qui dispose de toute la force de la république, de l’ANS, des bandits, etc., elle n’est qu’une pauvre femme commerçante et que c’est à Deby lui-même de répondre de cet assassinat. L’aveu ne peut pas être plus clair.

Deby, paniqué – La désignation de Timan à la tête de l’UFR est un coup de massue sur la tête de Deby lequel coup l’a sérieusement déséquilibré. Quand le nom de celui-ci avait circulé, Idriss a voulu faire des pressions sur le Soudan en envoyant ses mercenaires du MJE attaquer les positions de l’armée soudanaise dans le sud Darfour ; apparemment cela n’a pas déstabilisé le Soudan. Lors de son séjour parisien, il avait voulu demander à l’Elysée de faire des pressions sur le Soudan. De ce coté non plus l’accueil n’ pas été enthousiaste. Après la désignation de Timan, Idriss vient de se précipiter chez Kadhafi. Selon nos informations, il veut faire diversion pour gagner du temps en demandant au Guide de prendre l’initiative d’organiser une rencontre de réconciliation. On ose espérer que l’UFR saura éviter ce piège.

Beremadji Félix
N’djaména