Des documents d’examen échouent dans un accident – Le Progrès N° 1975 du 6 juin 2006
Une Toyota de l’Office du Bac ramasse des réparateurs
Hier, lundi 5 juin 2006, un véhicule immatriculé AP 0344 C, de l’Office du Baccalauréat, acheminant des documents de composition d’épreuves dans les centres d’examen, ramasse, sur son passage, des réparateurs de véhicules à deux roues, et finit sa course sur un mur, à côté de l’ambassade des Etats-Unis. Ce sont bien des documents destinés au centre d’examen du lycée de la Paix, mais pas des sujets, situe une source bien informée, proche de l’Office de Baccalauréat.
Les sujets seront transportés les mêmes jours des déroulements des épreuves, pour éviter les fuites, indique la même source. La position de la Toyota, coincée entre un mur et un petit canal, avec, à côté, les bouteilles et la table d’un vendeur d’essence réduites en morceaux, inquiète les usagers de l’avenue Mobutu sur le sort des passagers.
Chacun s’arrête pour se renseigner. Mais, le chauffeur est indemne. Le passager à bord souffre de contusions à la poitrine. Trois motos en réparation sont aussi percutées. Une mobylette et une bicyclette sont également bousculées. Le réparateur de la mobylette, touché lui aussi au pied gauche, témoigne qu’il a été surpris par l’arrivée brusque du véhicule. D’après lui, le réparateur des motos qui a tenté d’échapper serait grièvement blessé à la tête et conduit au Pavillon des Urgences de l’Hôpital Général de Référence Nationale (HGRN).
Les témoins oculaires affirment que, le chauffeur faisait de la vitesse. Au moment d’éviter un nid-de-poule, juste devant le siège de l’ambassade des USA, le volant du véhicule serait bloqué. Le chauffeur et son passager à bord tentent de maîtriser la voiture, en vain. Un jeune homme explique qu’aussitôt le chauffeur sort de sa cabine, trop pressé, ramassent quelques et un autre véhicule. Deux autres jeunes à côté ironisent que le baccalauréat est mort. Ils commentent même que des sujets et copies du bac sont transportés vers l’aéroport international Hassan Djamouss pour leur acheminement dans les centres d’examen des provinces. L’équipe de constat embarque les véhicules endommagés. La police rassure les victimes d’éventuels dédommagements. «Voilà mon mur est cassé. Faites-moi quelque chose», prie un homme âgé, habitant la concession.
A.H.D.
Le Progrès N° 1975 du 6 juin 2006