« Arche de Zoé » : probable libération du pilote belge – Rtbf
Selon une source judiciaire, la libération du pilote belge, Jacques Wilmart, détenu au Tchad dans le cadre du dossier l’ « Arche de Zoé », pourrait avoir lieu prochainement.
Le président tchadien Idriss Deby Itno juge, en effet, le cas du Belge « préoccupant » en raison de son âge, 75 ans, et de son état de santé. Cette déclaration tombe alors qu’un diplomate belge de haut rang, envoyé par le ministère des Affaires étrangères, et les avocats du pilote sont attendus aujourd’hui à N’Djamena.
Les rumeurs d’une libération du pilote belge s’amplifient. Le président tchadien Idriss Deby avait d’ailleurs déjà affirmé dimanche qu’il demanderait à la justice d’examiner le cas de Jacques Wilmart « pour que nous n’ayons pas demain entre les mains un cas de conscience ».
Tout cela pourrait se dénouer aujourd’hui même. Au delà du diplomate envoyé sur place, les avocats de Jacques Wilmart, le bâtonnier Xavier Magnée, Maître Brigitte Barthélémy et Maître Jean Scalais se sont également déplacés au Tchad.
Ils envisagent, avec leur confrère du barreau de N’Djamena, Maître Padare, la faveur d’une libération conditionnelle et « y accompliront en ce sens toutes les démarches utiles, dans le strict respect des compétences de l’Autorité judiciaire tchadienne », soulignent-ils.
Par ailleurs, les auditions d’une partie des dix Européens inculpés et toujours incarcérés au Tchad ont repris ce lundi matin devant le juge d’instruction tchadien chargé du dossier de l’ « Arche de Zoé ».
Cinq des six bénévoles de l’association française ont été acheminés au palais de justice de la capitale tchadienne depuis la maison d’arrêt pour être entendus.
Le pilote, le copilote et le steward espagnols de l’avion qui devait transporter les enfants le 25 octobre, quand les autorités tchadiennes sont intervenues pour interrompre l’opération, étaient également présents.
Toujours selon une source judiciaire, chacun des inculpés sera entendu à tour de rôle par le juge d’instruction. Une confrontation générale n’aura lieu qu’après l’audition de tous les inculpés, en cas de contradiction dans leurs dépositions.
Le président de l’association, Eric Breteau, déjà entendu samedi par le juge, est resté dans sa cellule, de même que les quatre responsables tchadiens et Jacques Wilmart.