La CBT, une banque citoyenne orpheline

Contrairement à la prise de conscience du staff technique de Zain Tchad sur son sort, la CBT est laissée pour compte par ses propres employés amorphes et les autorités tchadiennes inconscientes du devenir de cette banque citoyenne, mais surtout victime de la pratique du Groupe Fotso qui continue de piller et voler sans cesse les ressources de cet établissement qui appartiennent aux légitimes citoyens et épargnants.

Vous pouvez rêver, mais ce Groupe de fée man ainsi qu’il est de notoriété dans son propre Cameroun tout entier, n’est pas prêt à voir cette banque redressée, non pas parce qu’il n’a aucun centime à y injecter, mais parce qu’il ne conçoit pas de voir cet outil de production viable sortir de son joug de criminel en col blanc. Il jure surtout par tous les moyens de faire disparaitre cette banque dans laquelle il n’a plus rien à perdre. D’où ce bras de fer interminable par personnes interposées (l’Etat tchadien au travers le ministère des finances et de certains individus compromis) avec la COBAC pour la pousser à la décision extrême de retrait d’agrément et de liquidation.

Ce n’est pas tout, on déplore dans cette rocambolesque affaire de redressement de la CBT, la haine portée contre la personne du SG de la Cobac par ses propres compatriotes tchadiens épris de gain facile, de manque de sagacité pour les uns, de l’immaturité et de l’immoralité pour les autres, promettent de le livrer à la vindicte politique et communautaire sous des prétextes injustifiés en vue de protéger leurs propres intérêts égotistes. Loin s’en faut, les arguties soutenues par ces piètres apprentis sorciers ne sauraient prospérer vu la neutralité et le professionnalisme de la COBAC qui demeure dans la sous région la seule institution crédible digne de ce nom.

Et tenez vous bien, même si les hommes de main du Groupe Fotso, l’immature Tahir Hamid qui commence par découvrir le vrai visage de ces bamilékés, Mayadine Sala, l’adepte du clivage Nord-Sud qui est tout, sauf un banquier et qui est lâché par ce Groupe au profit de ce petit homme Adam Madji, il est inadmissible et inconcevable de voir un ancien cadre de la BEAC et de la COBAC envers qui des confiances ont été placées, trébucher et ramper devant des propositions alléchantes et intéressées qui lui sont miroitées par le Groupe fotso. On est en droit de s’interroger sur le véritable rôle de Adam dans la gestion du dossier CBT. A voir de près, ce vieux cadre a perdu toute crédibilité et toute dignité, tant il est vrai que son attitude actuelle expliquerait ses dérives de l’époque à la Cobac d’où il sortit par la porte minuscule. C’est d’ailleurs ce qui expliquerait aussi son acharnement vis-à-vis de cet organe de contrôle, digne d’un revanchard qui protège son bien économique Fotso venu dans le secteur bancaire par son truchement très intéressé, mais pourtant contre l’avis défavorable des techniciens, au point d’en vouloir à son jeune frère intègre et dynamique, l’actuel SG de la Cobac.

Quoiqu’il en soit, ce quinquagénaire qui a totalement assuré ses arrières sur le dos d’Ecobank et de la CBT a des méthodes trop sournoises et use de sa position privilégiée, auprès des autorités tchadiennes qui croient toujours en sa dignité pourtant jetée au canal de grec, pour assouvir son désir d’être promu DG de la CBT en sus de son poste de PCA d’Ecobank, allant jusqu’à torpiller sa période d’administration provisoire pour aller vite en besogne.

Ce cadre aurait pu user de ses compétences et expériences pour sortir cette banque de l’ornière et de griffes de fotso, mais de manière totalement désintéressée. Malheureusement, ce ne fut pas le cas, car ce dernier, après un détour bien intéressé au Cameroun où il a pactisé d’avec Fotso, a cédé à la cupidité en jouant sur les vocables éjection/injection pour repositionner ce groupe de malfrats au Tchad.

Ce chasseur des capitaux a menacé la presse locale pour avoir publié des articles sur la CBT pour éclairer l’opinion nationale et internationale sur la situation que traverse cette institution ceci, parce qu’en passant, cet article dénonçait sa sournoiserie dans la conduite de l’administration provisoire de la CBT. Ce petit homme passe aujourd’hui la plupart de son temps dans les locaux de cette banque sans aucune fonction précise, sinon pour contrecarrer et indisposer le pauvre administrateur provisoire dépourvu de tout pouvoir de décision, afin de le pousser à la porte de sortie pour se hisser au poste de DG tant convoité et rêvé par lui.

Sans remettre en cause ses compétences, cette célébrité « amoroso financier » ainsi qu’il est appelé par ceux qui le maitrisent bien, qui a perdu tout honorabilité et dignité humaine pour la monnaie sonnante et trébuchante, loin de pouvoir représenter et défendre les intérêts de l’Etat tchadien, est acquise à la cause totale du groupe fotso qui est pourtant vomis dans son propre pays puisqu’on ne parle plus de ce groupe dans le capital de la CBC. De ce fait, prétendre devenir DG de cette banque est une catastrophe irrémédiable et synonyme de brader les maigres ressources qui restent à cette banque au profit de ce groupe de malfrats honni dans la sous-région du fait de leur pratique immodérée de gain facile.

Dans tous les cas, face à la passivité du personnel dont le bec est cloué par des incessantes menaces proférés par les destructeurs de cette banque, des actionnaires et de l’administrateur provisoire qui semblent être pris dans le piège de l’arnaque de ce groupe et de l’irresponsabilité des autorités tchadiennes, incapables de prendre une décision saine comme les autorités camerounaises qui ne sont pas passées par quatre chemins pour bouter hors de la CBC ces bandits financiers à spectre sous régional, tout espoir est désormais à rechercher du coté de la Cobac qui ne faillira pas à sa mission de contrôle et de sanction d’irrégularités manifestes dignes des amateurs avides.

Sinon, comment admettre comme c’est ridicule que cet Adam Madji s’empresse d’occuper manu militari la villa réservée au DG de la CBT alors qu’il n’a pas le moindre droit. Ce coup de force, dira-t-on, traduit textuellement l’attitude frivole des petites gens sans personnalité en quête d’opulence mal acquise. Lors d’une conversation en aparté au cours de la réunion des actionnaires d’Ecobank où le fameux Adam est PCA, ces détracteurs dénonçaient en catimini son attitude indigne d’un PCA du grand groupe comme Ecobank et ont fait des rapprochements avec certains actes qu’il auraient eu à poser pour conclure que dans ces conditions, il ne mérite plus ce poste régi par les principes de gouvernement d’entreprises exigés particulièrement dans le secteur bancaire et financier.

En dépit de sa carapace de protégé du ministre des finances où il se passe pour son conseiller, il n’en demeure pas moins que le secteur bancaire est un secteur assez réglementé au sein duquel plus de bandits financiers n’ont droit de cité moins encore un Groupe de maffieux réputé dans le crime financier.

L’Etat doit prendre ses responsabilités afin de veiller à désigner une personne intègre et neutre à la tête de cette institution pour la sauver des griffes de ces fourbes. On n’aura beau croire à certaines personnes qui, par le passé avaient ce charisme, malheureusement, ont perdu toute dignité humaine au profit de choses mondaines. Et surtout, méfiez-vous des hommes comme Adam Madji qui pense toujours le contraire de ce qu’il dit, a affirmé un de ses alter ego.

Que Allah protège la CBT, la banque citoyenne.

pour le Groupe de fonctionnaires patriotes.

res.savejobcb@yahoo.com


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