Jeunesse tchadienne, gardons l’espoir!

Toute chose a une fin. L’amateurisme et la myopie de nos actuels gouvernants ne peuvent échapper à cette logique de société. Qui eut cru que le régime du HH allait prendre fin un jour ! Qui pouvait imaginer il y a trois ans que les hommes forts de Lansara Conte de Guinée conakry seraient ceux qu’on voit aujourd’hui cachés ! pouvez vous me dire où se trouvent actuellement Charles taylor ? Mamadou tandja ? Dadis camara ?

J’en appelle à un espoir de tous les jeunes tchadiens car le changement d’époque est irréversible. C’est un fait de société qu’aucun pouvoir ne peut s’y opposer et préparons résolument à prendre la relève. Les vieux briscards à la tête de nos Etats vivent leurs derniers moments et viendra le tour d’une nouvelle génération. Je veux parler de cette génération qui traitera d’égal à égal avec le toubab, notre oppresseur car ayant étudié ensemble dans les mêmes écoles, travaillé dans les mêmes sociétés, mangé dans les mêmes restaurants.

Ce dont je parle ne peut être pris pour un rêve ou un dogme mais une réalité qui s’imposera à tous dans un futur proche avenir. Le moment où l’appartenance ethnique ou les considérations partisanes détermineront l’accès aux emplois sera révolu dans un proche avenir. Non par baguette magique mais par le fait d’une presse éveillée, d’une masse populaire vigilante parce que scolarisée. Ce ne sont pas les futures élections de fin d’année qui apporteront ce changement et ne nous y trompons point. Ces élections sont des poudres aux yeux pour confisquer le pouvoir mais comme un nageur qui pense qu’on pas son dos, le régime persiste à organiser de manière unité à organiser des élections qui sont loin des normes internationales exigées. Le désordre qui a caractérisé le recensement électoral et qui se poursuit dans l’établissement des cartes électorales constituent une preuve irréfutable.

Chers compatriotes, ce moment où un maire qui casserait anarchiquement et sans mesures d’accompagnement les maisons des pauvres citoyens obtenues après de longues années de labeur serait traduit devant les hautes autorités juridiques n’est pas loin.

Ce moment où les escadrons de morts sont protégés et promus à des hautes fonctions d’Etat sera bientôt un souvenir dans la mémoire collective tchadienne.

Ce moment où un citoyen acquiert un passeport à plus de 80 000 FCFA (l’un des coûts les plus chers du monde) sans aucune marge de contestation tire à sa fin.

Oui, ce moment, nous payerons seulement et exactement l’électricité et l’eau qu’on aura consommées. Plus questions de payer les couts de fraudes menées par des intouchables.

Ce moment où tout individu qui gagne 200 000 FCFA par mois et qui construit un joli nid de plus de 30 millions sera interpellé devant le tribunal populaire du genre « GACACA » au Rwanda pour expliquer par quelle alchimie, a-t il pu faire cette prouesse ?

Ce moment où aucun citoyen n’est au dessus de la loi est proche. Ce moment où tout citoyen fut-il le Président de la République rendra compte au peuple de sa gestion de la chose publique. Quelle bouffée d’Oxygène pour le trésor public contrairement aux pratiques actuelles, où un seul coup de fil du Président à ses valets de Directeur national de la BEAC ou Directeur Général du trésor lui permettent de retirer autant d’argent qu’il veut sans aucun mot de justification.

Ce moment n’est pas loin et le Tchad ne peut s’extraire du mouvement universel. Croyons y et nous y parviendrons.

En écrivant ces quelques phases, je n’ai aucun doute dans mon esprit que les Deby, kamoungue, Alingue, Lol Choua, Goukiny, Lamana, Naimbaye, Kassire et autres politiciens sont des produits en déclin s’ils ne sont pas encore finis et que la seule question utile à poser sera la suivante : la jeunesse tchadienne peut-elle véritablement apporter les changements tant souhaités et attendus ?

Malgré quelques brebis galeuses parmi ces jeunes dont en tête Pahimi Padacké Albert, l’actuel ministre de l’agriculture, Abderaman Djasnabaye Ministre des Droits de l’Homme qui font la politique de leur ventre sans aucune conviction, il y a des raisons d’espérer. Elle doit s’y préparer résolument.

Alors jeunesse tchadienne, debout et à l’ouvrage. L’alcool, le tabagisme, le découragement ne constituent pas des solutions. Notre destin est dans nos mains.

Daniel hongramngaye
BP 69742, Ndjamena Tchad
hongramngaye@yahoo.fr


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