Génocide en cours dans le Dar Tama.

Depuis la relative paix qui traverse le pays, le régime d’Idriss Deby a repris avec sa répression sauvage contre les communautés Tchadienne. Le Dar Tama est à feu et sang depuis ce matin 21 Octobre 2010.

En effet, le chef de renseignement militaire de Guereda (B2) d’ethnie Zakhawa Bideyat, Mr Dongué fait une descente dans le village Tama de Sounoute et arrête deux paisible citoyens qu’il ramène à Guereda, les tortures jusqu’à leurs décès, tous cela sans se référer à ses chefs hiérarchiques qui se trouvaient être des personnes non Zakawa comme lui. Ayant appris cette situation le préfet du Dar Tama se saisi de l’affaire et veut l’élucider. C’est ainsi que son chef hiérarchique, le Commandant de la région militaire de Guereda, le Colonel Ismael Solsol, demanda au chef B2 de se constituer prisonnier afin de permettre à la justice de se saisir de ce double crime. Le chef B2 s’estimant supérieur que le Com RM qui était selon lui un Tama, réunis tous les Zakhawa Bideyat de la ville et envahissent le quartier général du Com RM. Ils ouvrirent le feu sur le Com RM qui décède avec certains de ces gardes de corps sur le champ, et s’ensuit des échangent nourries entre le reste de éléments fidèles au Com RM et le groupe de Bideyat avec à leur tête le chef B2. Dans leurs ripostes, les éléments du Com Rm réussir à abattre le chef B2 et certains de ses éléments. Après ces premiers tirs, des combats généralisés et rangés débutèrent dans toute la ville entre les Zakhawa bideyats qui accourent de partout et les civils Tama. Au moment ou nous écrivons ces lignes plusieurs morts sont à déplorer parmi la population civils Tama. Les éléments fidèles au Com Rm se sont retranchés avec armes et véhicules dans les montagnes autours de Guereda et les heures qui suivent risque d’être catastrophique si aucune mesure d’urgence n’est prise par le gouvernement. Des renforts des Zakhawa venant de Tiné et N’djamena sont en route vers Guereda ou un génocide prémédité par les Zakhawa contre les Tamas se profile. Il faut noter que la MINURCAT qui est présente dans la région observe impuissamment cette situation depuis que le régime d’Idriss demande son départ pour permettre à ses parents de piller, violer, assassiner sans s’inquiéter. La conscience de la communauté internationale et nationale est interpellée. Les organisations de défenses des droits de l’Homme comme La ligue Tchadienne des droits de l’homme, le Droits de l’Homme Sans frontière, la RADDHO, Amnesty international, etc. doivent prendre leurs responsabilités et dénoncer avec vigueur ces atteintes répétitives des droits de l’Homme dans le Dar Tama en particulier.

Ahya Amine Saleh
Ahyaamine3@yahoo.fr


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