Propos liminaires de la Conférence de Presse du Collectif des Elus Consulaires

Méridien Chari Hôtel – 22 août 2008
Mesdames et Messieurs les journalistes,

Je vous remercie d’avoir bien voulu faire le déplacement pour cette conférence de presse qui a pour objet de vous entretenir sur la situation que traverse actuellement la CCIAMA.

Cette institution mise en place par l’Etat Tchadien pour accompagner et encadrer les opérateurs économiques tchadiens vit depuis quelques temps une situation de non droit qui nous oblige, nous opérateurs économiques soucieux du devenir de notre pays, à exiger le rétablissement du droit.
En effet, un tiers (1/3) des membres de l’actuel bureau de la CCIAMA ne sont pas des opérateurs économiques. Ces derniers ont fait usage de la fraude documentaire pour obtenir les papiers qui leurs ont permis de se faire élire. Cela au seul dessein de prendre en otage notre institution et annihiler les efforts du gouvernement pour aider les opérateurs économiques tchadiens à être plus compétitifs et booster la croissance économique du pays.
Cette manœuvre de destruction des efforts de l’Etat Tchadien s’est traduite par des violations flagrantes des textes législatifs et règlementaires qui régissent la vie de l’institution à plusieurs reprises :

  • Le bureau élu en 2006 a continué à exercer dans l’illégalité alors que son mandat est arrivé à terme depuis le mois de juillet 2008 ;
  • L’organe mis en place pour l’organisation des élections consulaires ne répond pas aux exigences des textes ;
  • Les délais prévus par les textes règlementaires n’ont pas été respectés au point où la date de clôture des candidatures est le même que celui du jour des élections. C’est dire que le délai impartit pour l’examen des dossiers de candidatures n’a pas été respecté.

Aujourd’hui, le bureau de la chambre de commerce s’est substitué à la Direction Générale, un organe technique chargé de la gestion quotidienne et d’appui des opérateurs économiques au point de s’octroyer des avantages pécuniaires et en nature qui surprennent. Les cadres de la CCIAMA, payés par l’Etat Tchadien pour apporter l’expertise nécessaire aux opérateurs économiques se retrouvent sans aucune tâche, payés à ne rien faire, par la faute du bureau et frustrés de ne pas pouvoir offrir au pays ce qu’ils ont de meilleur.

C’est pour prévenir cette situation que nous avons attiré l’attention du ministre de tutelle par plusieurs correspondances, avant l’organisation des élections du 14 août dernier, sur les dérives du bureau en place. Mais force est de constater que nos requêtes n’ont pas été examinées.


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