IBK au Tchad évidemment…- journaldumali
Sur la piste poussiéreuse d’Abéché, un jet falcon se pose. Sous la chaude température, Kankélétigui met le nez dehors, mouchoir en main… Ensuite, on l’escorte en voiture jusqu’à Iriba, une petite bourgade de l’Est Tchadien près de la frontière soudanaise. Dans une résidence, le Général Itno boit du thé, turban sur la tête et contemple l’infini du désert. Un visiteur s’annonce :
Deby : – Eh Ibrim, toi ici ?
IBK : – Mon cher Déby, c’est un honneur de te voir, écoute viens dans mes bras, je suis venu te remercier…
Déby : – Ah il ne fallait pas, de toute façon, je ne pouvais pas manquer ça camarade !
IBK : – Non j’insiste Général, mon grand frère Dioncounda a oublié hein !
Déby : – Laisse, allez installe toi, tu as vu la beauté du paysage ?
IBK : – Et ce sable, Iriba me rappelle lorsque j’officiais à Bourem pour Terre des Hommes,
Déby : – A qui le dis-tu hein ? Iriba, c’est la quintessence du repos, de la sérénité même…Iriba signifie « le puits de vache » en langue zaghawa
IBK : – Les dunes, le thé du désert, le vrai repos !
Déby : Tu es le bienvenu ici…
IBK : – C’est bien pour ça que j’ai sauté dans mon falcon, il me fallait, je l’avoue, respirer un peu. Tous ces courtisans qui se pressent à ma porte, ces mangeurs de gâteau, ah quand même, il faut raison savoir garder hein…
Déby : – Tolérance zéro Ibrim !
IBK : – Je leur ai pourtant dit à ces fieffés, qu’il n’y aurait pas de gâteau !
Déby : – Hum, et bien, envoie les faire un tour dans les Ifoghas et ils comprendront
IBK : – Idriss, i Bissimilahi, je ne vais pas te déranger plus longtemps… Nous allons te réserver un accueil digne du Mandé et rendre hommage à tous ces soldats tombés au front.
Déby : Je ne manquerai ça pour rien au monde.
IBK : Alors, je peux repartir en paix.
Déby : Que le vent du succès t’accompagne.
IBK : Merci général ! Allez je file, mon petit est harcelé de toutes parts.
Déby : – Qui ça ? Katio ?
IBK : – Le pauvre, il ne peut même plus mettre le nez dehors…
Déby : – C’est la rançon de la Gloire, camarade !
IBK : – Enfin, j’ai pourtant été clair…
Déby : – Du courage mon frère, la loi reste la loi et tu es le chef suprême des armées !
IBK : – Je l’ai toujours dit Idriss. Duralex, sed lex ! Et comme disait le vieux Bongo, on ne fait pas une élection pour la perdre !
Déby : – Parfait, je retourne chasser. On se voit le 4 septembre !
IBK : Inch’allahou….