Les arnaqueurs de la République ou le système Deby.
I- Ce feuilleton sera articulé de la manière suivante : il s’agira d’abord des Itno, puis de Hinda, ensuite de leurs parents par alliance et enfin de tous ceux qui gravitent d’eux.
I-1 -La République des Itno ou comment une famille fait main basse sur les ressources humaines, matérielles et financières et nuit gravement au fonctionnement de l’État, dans tous ses secteurs et démembrements.
Les Itno se composent de deux lignées : la lignée de Mahamat et celle de Deby (Voir le Schéma ci dessous en pdf ou en JPEG pour ceux dont le débit internet est faible). La lignée Mahamat, après avoir été amplement utilisée par les Deby, particulièrement dans le domaine de l’armée (on rappelle que depuis 1990, tous les morts ou mutilés des Itno sont de la lignée de Mahamat), a été actrice et complice des toutes les turpitudes des Deby. Elle est aujourd’hui marginalisée, écartée des affaires et se trouve dans le collimateur de Idris Deby. C’est pourquoi aucune attention particulière ne lui sera accordée.
I -1-a. A tout seigneur, tout honneur, Idris Deby Itno (IDI). Pour éviter toute confusion, IDI sera désormais désigné par son prénom, IDRIS.
IDRIS est le Président du Tchad mais il se comporte comme le pire des monarques despotiques de la terre. Il dispose du Tchad, de sa population et de ses ressources comme il veut. A cette funeste attitude du despote Idris, il faut ajouter celle de son épouse Hinda Mahamat Abderrahim Acyl (voir plus loin), celles de ses frères et sœurs, ses enfants, ses parents par alliance, ses nombreuses anciennes épouses, ses nombreux bouffons, etc. Idris ne dispose pas seulement des ressources matérielles du Tchad, mais également de la vie politique, économique et sociale du Tchad. Il sera impossible d’énumérer et décrire explicitement et de manière exhaustive comment et par quel mécanisme Idris s’accapare du Tchad et de ses ressources. Personne ne sait l’étendue de son patrimoine personnel mobilier et immobilier. Toutefois une modeste tentative sera initiée à la fin de ce feuilleton. Idris dispose de la vie politique : il finance la création des partis politiques et des associations de la société civile. Il fait disparaitre ou casse ceux qu’il n’aime pas. Il n’hésite pas à éliminer physiquement ses adversaires politiques.
Des illustres anonymes, il en fait des personnalités de premier plan. Il éprouve un malin plaisir à casser et anéantir des personnalités de très grande valeur en procédant à leur arrestation non sans avoir fabriqué de toutes pièces des fausses accusations et calomnies. A ces personnes restera peu de choix : se soumettre à Idris ou disparaitre du paysage.
Par la fraude, la corruption et la menace, Idris fait élire, qui il veut, à tous les postes électives dans n’importe quelle sphère de la vie: en allant du député jusqu’au plus petit lambda de la Chambre du Commerce ou d’un Conseil d’administration d’une entreprise. La nuisance de Idris est partout et omnipotente. Son parti politique, le MPS, est son instrument principal qui l’aide à nuire n’importe où et contre n’importe qui. En réalité, il y a 2 MPS : celui qu’il affiche à l’opinion nationale et internationale et souvent dirigé par des «doungourous» fidèles captifs, les fonctionnaires de service (parce que les gens sont au MPS, non pas pour militer mais pour y gagner quelque chose) bref des bénis oui-oui ; et l’autre MPS où se prennent les vraies décisions : celui de Haïgua Deby et de Saleh Deby.
Le bureau politique ou le conseil national ne sont que des simples chambres d’enregistrement et des brigades d’applaudissement des décisions prises par l’autre MPS : Le «Bureau Blanc» de Haïgua Deby et le «Bureau Baobab» de Saleh Deby. Et tout ce mélimélo est monté et organisé avec l’entière approbation et soutien de Idris Deby. Le Bureau de la sœur et celui du frère ont les mêmes structures que le MPS « officiel » sur le plan national et international. Les fonctionnaires du MPS ont à choisir entre les bureaux et le MPS (la coquille vide). Tous les agents de la douane, en allant du Directeur Technique jusqu’au petit agent, en passant par les chefs des bureaux, militent dans le Bureau Baobab de Saleh Deby, Directeur Général des Douanes qui a privatisé, avec la bénédiction du grand frère, toutes les recettes de cette régie qui sont versés dans son compte privé ouvert à la Banque Commerciale du Chari. Dès sa nomination au poste de Directeur des Douanes, il a viré illico tous les fonctionnaires de l’État et a procédé au recrutement des agents à lui: reconnaissants, serviables et corvéables à merci.
Idris, après avoir donné cadeau les services de la douane à son petit frère Saleh, il n’a pas oublié un de ses neveux à qui il a donné gratos les recettes des pièces d’identité (passeport, carte d’identité, carte grise, divers taxes, etc.…). En somme Idris a privatisé toutes les recettes régaliennes de l’État, il s’est accaparé de toutes les recettes pétrolières du Tchad qu’il gère comme le fond de sa poche. Du jamais vu, dans aucun pays du monde !
Ainsi donc Idris Deby et ses parents ont mis la main sur toutes les richesses du pays. Par jour, il amasse des milliards ! Mais où va tout cet argent ? Qu’est ce que Idris et les siens font de tout cet argent volé au peuple tchadien ?
Idris utilise cet argent pour sa jouissance personnelle, ensuite il achète beaucoup d’armes pour terroriser les paisibles citoyens tchadiens et massacrer tous ceux qui osent le défier. Une grosse part du magot volé aux tchadiens va dans la corruption, l’achat des consciences et des renseignements nationaux et internationaux.
La corruption est le pilier de la politique d’Idris. Selon un habitué de la Cour, 60 à 70% de l’argent, volé par Idris, est dépensé sous forme de corruption. Ainsi, rares sont les hommes et les femmes politiques tchadiens qui n’ont pas eu les faveurs d’Idris à un moment ou à un autre! Il n’en existe presque pas ! Espèces sonnantes et trébuchantes, construction d’un pied à terre à N’Djamena et ou dans le village, ou nomination à un poste important de responsabilité, construction d’un château d’eau, d’une école ou d’un dispensaire dans le village d’un politicien. Quand un homme politique tchadien reçoit la visite inopinée soit d’un loin parent d’Idris, ou d’un ex-conseiller, cela n’a rien de hasard. Les services que ces envoyés du despote s’empressent à vouloir rendre à tel ou tel homme politique n’ont aussi rien de hasard. Dans la quasi-généralité des cas, ils sont commandités et financés par Idris en personne. Cette politique «de distribution» ne se limite pas seulement aux hommes politiques mais s’étend aux officiers supérieurs, Chefs traditionnels, membres des ONG, des Adh, des syndicalistes, etc.
Le pendant de cette politique d’achat des consciences et des « âmes » s’étend au delà des frontières nationales. Ainsi donc beaucoup des Présidents des pays francophones ont reçu des « appuis financiers » de leur collègue tchadien.
Les « faveurs » de Deby ont franchi les mers et sont solidement ancrés dans l’ancienne métropole où une certaine classe politique, qui était il y a peu au pouvoir, avait ses fréquentes entrées au « Palais Rose » sur les bords du fleuve Chari. Idris Deby n’a perdu de vue les services de renseignements et les agents du Quai d’Orsay. On peut dire qu’une partie de la classe politique française est complètement noyautée par IDI. Un cadre de ces services a déclaré qu’Idris Deby est au courant de toutes les fiches concernant le Tchad avant qu’elles n’atterrissent sur le bureau du Boss ! C’est tout dire.
Depuis 23 ans de pouvoir, Idris Deby n’a jamais mis les pieds à la maison blanche. Aucun des locataires de cette institution n’a daigné le recevoir. Et cela lui fait très très mal. Rien qu’en 2012, il a servi 32 millions des dollars aux cabinets américains de lobbying pour y être reçu mais en vain : peine perdue, argent gaspillé !
Collectif des Financiers Révoltés (CFR)
PS/ Chaque membre de la famille (rectangle) fera l’objet d’une description de la façon dont il (elle) gère la part de l’Etat que son frère ou père de Président lui a octroyée.
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N’oubliez pas de mentionner la corruption morale infligée au peuple tchadien par la famille Deby; Par exemple, l’achat (mariage???) des filles de familles pauvres de Batha par Saley, l’achat de famille de Hinda, de Halimé, de Wazina, et d’autres (Toudnjours) par Idriss, etc… qui les ont rendu pratiquement leurs servants.