Conseil de sécurité, pourquoi faire?
Pour un Pays du Sud, à quoi sert d’être membre du Conseil de Sécurité des NU ? D’abord un mot sur l’élection d’un Etat membre au Conseil de Sécurité. Contrairement au tintamarre fait autour de ce problème par le régime tchadien et sa diplomatie, prétexte à des promenades autour de la terre et des dépenses fastidieuses, l’élection au Conseil est une simple formalité. C’est l’Union Africaine qui gère les 2 sièges pour l’Afrique de membres non permanents. Les 5 régions de l’Afrique occupent ces postes tour à tour et à l’intérieur de ces régions, chaque pays, par rotation peut être élu à ces postes. Une fois que l’UA, selon des critères objectif, aura dressé la liste des pays africains appelés à occuper les 2 sièges africains des membres non permanents, l’Assemblée Générale de l’ONU ne fera qu’entériner la liste de l’UA. Mais sauf que chaque Etat est souverain de se présenter, brisant ainsi les règles de consensus en vigueur, dans ce cas il y aura un vote à l’Assemblé Générale de l’ONU.
Pour ce qui concerne le Tchad, en théorie, il ne devrait pas avoir de problème, sauf que notre IDI nationale n’a pas une bonne presse à l’échelon internationale, un Etat membre de la sous région peut le défier en se présentant ou même les grandes puissances peuvent semer de la zizanie au sein du groupe africain si la présence d’un grand démocrate comme IDI les indispose.
Qu’est ce qu’on gagne en étant membre du Conseil de Sécurité? Pour un pays africain, c’est un poste de prestige et surtout le plaisir et l’apparence d’être au centre du monde (c’est l’aspect qui intéresse le plus IDI), d’être le témoin oculaire de comment les grandes puissances, dirigent, manipulent les affaires du monde selon leurs intérêts respectifs, etc. Par contre, et c’est l’autre face de la médaille, ça occasionne énormément des dépenses supplémentaire pour l’Etat membre : d’abord il faut étoffer sa représentation diplomatique en moyens humains et financiers. En plus de l’Ambassadeur, Représentant permanant, il faut au moins la présence de 2 ou 3 cadres supérieurs de niveau « Ambassadeur », capable d’assister, de suivre, d’intervenir et de prendre des décisions. Les réunions du Conseil étant en continu 24h/24 sur 7, il faut une rotation permanente dans les réunions. Plus de cela un support technico administratif conséquent, avec des moyens roulants, de communication et d’impression. Comme on le voit, on n’est pas le centre du monde pour rien, et espérons pour le Tchad qu’IDI, toujours à la recherche des prestiges extérieurs, sera certainement prêt à mettre le paquet pour que le Tchad remplisse son mandat de 2 ans dans la dignité.
Beremadji Félix
N’djaména – Tchad
Nous souhaitons d’être au conseil de sécurité c’est un atout complet pour la marche vers le développement de notre pays celui qui ne veut pas voir le Tchad membre non permanent des Nations Unis, surement est un ennemie du Tchad et des Tchadiens. Ne soyez pas dupe en vers votre propre pays.
La presence du Tchad au Conseil sous le regime actuel est dangereux parce que ses actions vont certainement favoriser le maintien des dictautures dans le monde. Au contraire, nous avons besoin de pression croissante de la communauté internationale en mettant le regime actuel sur la lsite d’axe de mal en Afrique pour prepiter sa chute.